Invaincu en championnat depuis le retour de Leonardo Jardim sur son banc fin janvier, Monaco tentera dimanche, face à Caen (15h), de confirmer son réveil. Actuel 16e de Ligue 1, avec huit points d’avance sur le barragiste, Guingamp, le club du Rocher a su relever la tête en réalisant notamment un mercato ambitieux cet hiver et en enregistrant les retours de blessure de cadres comme Djibril Sidibé, Rony Lopes et Danijel Subasic. Revenu à un solide niveau ces dernières semaines, le portier croate est l’une des clés du renouveau monégasque. Il est revenu sur le début de saison compliqué de son équipe dans un entretien accordé mercredi à L’Equipe.

« A Monaco, tout est calme! »

« Tout s’est mal passé. On a vendu beaucoup de joueurs, on a eu énormément de blessés, on avait des mauvais résultats. Et quand ça ne va pas bien, on attaque le coach et les anciens. C’est partout pareil. C’était dur pour Jardim. Tu vends Fabinho, Moutinho, Lemar, trois piliers », explique-t-il, lui qui a vécu en quelques semaines des montagnes russes. Après avoir disputé la finale de la Coupe du monde en Russie contre la France et un retour en héros à Zagreb, il a donc vu son club batailler dans les dernières places du championnat, dans un certain anonymat. « Avant, je jouais à l’Hajduk Split (2008-2012), où les supporters sont comme à Marseille. Quand tu perds, ils sont un peu méchants, et on a dû parfois rester dormir au stade. A Monaco, tout est calme! », raconte-t-il.

« Je suis à la terrasse d’un café, je regarde autour de moi, tout le monde marche doucement. Quand je retourne au pays, boum boum boum, tout le monde est à 300%. C’est dur de jouer à Louis-II. Je sors pour m’échauffer, il n’y a personne. Là, il faut être fort mentalement. Je parle tout seul pour me motiver », souligne Subasic, qui dispute sa huitième saison à Monaco. « Si on avait eu ces résultats en Croatie, nos voitures auraient été cassées… », appuie le portier de 34 ans, qui espère bien trouver un accord avec ses dirigeants pour poursuivre et terminer sa carrière en Principauté: « J’ai déjà commencé à discuter (pour prolonger), je sais qu’ils aiment la fidélité et la loyauté. Je veux rester ici jusqu’à la fin de ma carrière, et je vais jouer tant que je peux. »

Quid de la concurrence? « Des gardiens viennent ici, mais ils ne jouent jamais. Qui joue? Suba, à chaque fois. C’est comme ça », lance-t-il, expliquant ne pas craindre l’éventuelle arrivée d’un nouveau gardien: « Je m’en fiche, je suis un soldat du club. Mais je pense qu’on n’a pas besoin d’un gardien, on a besoin de joueurs. » Le message est passé.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/monaco-c-est-dur-de-jouer-a-louis-ii-avoue-subasic-1660386.html

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