C’est un feuilleton qui met en lumière un aspect bien souvent méconnu du business du football. Les médias anglais et italiens rapportent que le départ de Paulo Dybala vers Tottenham a été torpillé par un détail non-négligeable des négociations. Si les négociations semblaient effectivement patiner sur le salaire du joueur et l’indemnité attendue par la Juventus, il apparaît également que les droits à l’image du milieu offensif argentin de 25 ans aient posé problème.

Les droits à l’image représentent les sommes d’argent versées à un footballeur lorsque son image est exploitée à des fins commerciales, dans une publicité par exemple. Pour les toucher, un footballeur se fait généralement payer par le biais d’une société qu’il crée.

Des sommes colossales en jeu

Il peut obtenir de l’argent auprès de ses sponsors personnels, mais aussi auprès de son club qui aura généré des revenus grâce à l’utilisation de son image. En France, ce mode de rémunération a été assoupli depuis peu afin que les clubs soient plus compétitifs. À l’été 2018, le gouvernement a en effet décidé d’alléger la fiscalité de ces prestations qui, auparavant, étaient calquées sur celle attribuée aux salaires et aux primes.

Chez les footballeurs les plus en vue, le droit à l’image peut représenter une part conséquente de leur rémunération. Mediapart révélait en janvier 2018, via les documents Football Leaks, que les droits à l’image représentaient 15% des 71 millions d’euros versés annuellement par le FC Barcelone à Lionel Messi. Soit environ 10 millions d’euros.

Un surcoût trop important pour les Spurs

Dans le cas de Paulo Dybala, les informations délivrées par la presse suggèrent que les droits à l’image de l’Argentin sont détenus et gérés par une société basée à Malte. L’accord avait été conclu au début de sa jeune carrière, avec son ancien agent qui est à la tête de cette compagnie.

Sauf qu’un transfert implique que le club acheteur, en l’occurrence Tottenham, soit obligé de négocier pour se mettre d’accord sur la rétribution à verser. La société maltaise attendait vraisemblablement un peu moins de 43 millions d’euros sur l’ensemble du contrat, comme le rapporte The Independant. Cela représente des frais supplémentaires conséquents pour un transfert dont l’indemnité évoquée était de 70 millions d’euros.

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https://rmcsport.bfmtv.com/football/mercato-ce-que-sont-les-droits-a-l-image-evoques-dans-le-dossier-dybala-1744991.html

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