C’était son choix, il a confirmé qu’il l’assumait. Invité de Footissime ce lundi sur RMC Sport, Gérard Lopez a évoqué le début de saison tonitruant du LOSC (dauphin du PSG), en contraste avec sa lutte pour le maintien de la saison dernière. Et le président lillois est revenu sur le limogeage de Marcelo Bielsa en décembre dernier, constatant que l’équipe jouait souvent « mieux que l’adversaire » mais perdait trop de matchs par manque d’expérience. Selon l’homme d’affaires luxembourgeois, ce licenciement a été motivé par la rupture entre l’Argentin et son vestiaire.
« Toujours choisir l’équipe, l’institution, plutôt que la personne »
« Le thermomètre est au niveau du vestiaire, raconte Gérard Lopez sur RMC Sport. C’est le vestiaire qui dicte. Ce n’est pas très juste pour l’entraîneur parce qu’il y a des vestiaires qui tiennent avec un coach, même dans les pires situations, d’autres qui ne tiennent pas, même dans des situations moyennes. Avec des entraîneurs très intenses comme Bielsa, à un moment, il y a rupture. Et il faut toujours choisir l’équipe, l’institution, plutôt que la personne. »
Les cadres ont leur mot à dire… mais c’est surtout quand des joueurs habituellement discrets prennent la parole que Gérard Lopez estime qu’il faut s’inquiéter. « Vous avez des cadres qu’il faut un peu écouter, poursuit-il. Mais le paradoxe, c’est aussi qu’il y a des joueurs qui parlent très peu et qui d’un coup, ont besoin de dire des choses. C’est un signe fort. Quand vous avez ça, vous savez que le vestiaire est plus ou moins perdu. »
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