Du nouveau pour le PSG. Depuis le début de l’ère qatarie, le club parisien n’avait jamais affronté une formation italienne en Ligue des champions. Il faut même remonter à la saison 2000-01 pour revoir les Parisiens face à des Transalpins: c’était face à l’AC Milan (1-1 à San Siro, 1-1 au Parc des Princes en phase de groupes). Pour cette édition 2018-19 (diffusée en intégralité et en exclusivité sur RMC Sport), la disette s’interrompt. Le PSG va affronter le Napoli dans le groupe C.
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Ancelotti et Cavani réveillent de vieux souvenirs
Le premier match, au Parc des Princes le 24 octobre, et le second match en Italie le 6 novembre seront l’occasion de retrouvailles. Le PSG va se retrouver face à son ancien entraîneur, Carlo Ancelotti (janvier 2012-juin 2013), qui a pris la succession de Maurizio Sarri sur le banc de Naples. Et les Napolitains, eux, vont recroiser la route de leur ancien buteur Edinson Cavani, acheté par Paris en 2013 pour 64 millions d’euros.
Mais cette double affiche entre Paris et le Napoli n’est pas complètement inédite. En Ligue des champions, c’est la première fois que ces deux formations s’affrontent. En revanche, elles se sont déjà rencontrées en Coupe de l’UEFA, l’ancienne version de la Ligue Europa. A une époque où Gianluigi Buffon n’était pas encore pro, c’est dire… C’était à l’automne 1992.
1992: Weah foudroie le Napoli à San Paolo
C’est donc au 2e tour de la Coupe de l’UEFA 1992-93 qu’a lieu cette première double confrontation. Au tour précédent, Paris et Naples ont disposé avec facilité respectivement du PAOK Salonique (5-0, score cumulé) et de Valence (6-1). Et le 21 octobre 1992, le PSG se rend pour la première au stade San Paolo pour son match aller face à un Napoli qui apprend encore à vivre sans Diego Maradona, parti un an plus tôt.
Les hommes d’Artur Jorge ne tardent pas à prendre le dessus contre les Italiens. Dès la 17e, Valdo botte un coup franc en direction de la recrue estivale, un certain George Weah. Le Libérien reprend de volée et ouvre le score. Celui qui deviendra « Mr. George » fait le break de la tête ensuite, sur un corner de Vincent Guérin (34e).
Paris maîtrise le Napoli, où seul Gianfranco Zola parvient à inquiéter un peu Bernard Lama, et s’impose logiquement à San Paolo (0-2). Au match retour au Parc des Princes, aucun but n’est marqué (0-0) et Naples est éliminé par le PSG. Sur le banc napolitain, on trouve un tout jeune joueur qui, des années plus tard, règnera sur le monde: Fabio Cannavaro, Ballon d’Or 2006.
Ancelotti n’a sans doute pas oublié sa dernière visite au Parc avec le Bayern…
Après le PAOK Salonique et Naples, le PSG éliminera ensuite Anderlecht en huitièmes de finale avant de sortir l’un des plus grands matches de son histoire pour scalper le Real Madrid en quarts de finale, avec un match retour fou. Seule la Juventus brisera le rêve parisien en demi-finales.
26 ans après, revoilà Paris et Naples face à face. L’époque a bien changé, le contexte aussi, mais les ambitions sont les mêmes. Armé de sa puissance financière, le PSG vise à nouveau les sommets, et cela passe par des premiers matchs maîtrisés. Sauf que ce Napoli n’a rien d’une victime expiatoire, avec Marek Hamsik – qui a dépossédé Diego Maradona de son titre de meilleur buteur de l’histoire du club –, Dries Mertens, Faouzi Ghoulam, Kalidou Koulibaly… et bien sûr Carlo Ancelotti.
« Le Mister » qui n’a sans doute pas oublié que l’an dernier, lors de ses premières retrouvailles avec le PSG, il avait pris une correction au Parc des Princes (3-0) qui lui avait coûté son poste d’entraîneur du Bayern Munich.
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