7,7%. C’est le taux, extrêmement bas, de victoires du PSG chez les grands d’Europe depuis l’arrivée des Qataris. Les entraîneurs se succèdent, mais rien n’y fait: le club parisien, qui ne cache pas son ambition de remporter un jouer la Ligue des champions, peine à briller sur les pelouses de ses grands rivaux.
Une seule victoire
Expédions tout de suite la seule victoire parisienne. C’était le 9 mars 2016, en 8es face à Chelsea. Après une victoire 2-1 à l’aller, les hommes de Laurent Blanc s’imposent sur le même score à Stamford Bridge. Une double confrontation globalement maîtrisée, même si le PSG n’a réellement soufflé qu’après le but de Zlatan Ibrahimovic à la 67e minute du match retour.
Pour être honnête, un match nul a le goût de victoire pour Paris, puisqu’il a permis au club de se qualifier pour les quarts de finale de la compétition. C’était à Stamford Bridge, encore en 2015. Après le match nul 1-1 au Parc des Princes, le PSG se qualifie après les prolongations, à la faveur des buts à l’extérieur (2-2), malgré l’expulsion de Zlatan Ibrahimovic. Trois ans et demi plus tard, ce match nul reste l’une des plus grandes soirées européennes de l’ère qatari.
Si près…
Lors de son premier match chez un grand d’Europe, en 2013, Paris est passé tout près d’un exploit monumental en quarts de finale. Après avoir tenu en échec le Barça au Parc (2-2), les hommes de Carlo Ancelotti mènent au score au Camp Nou grâce à Javier Pastore. Mais l’entrée de Leo Messi et le but de Pedro à la 71e mettent un terme à leurs illusions (1-1).
L’année suivante, au même stade de la compétition, le PSG, désormais entraîné par Laurent Blanc, pense pouvoir accéder au dernier carré grâce à sa victoire 3-1 à l’aller face à Chelsea à domicile. Mais le club londonien parvient à l’emporter 2-0 au retour, Demba Ba marquant le but de la qualification à la 87e minute. En 2016, après un match nul à domicile (1-1), Laurent Blanc, qui aligne un expérimental 3-4-3, ne trouve pas la clé face à Manchester City à l’Etihad Stadium (défaite 1-0) et s’incline une nouvelle fois aux portes des demi-finales.
La saison dernière, le PSG, passé sous les ordres d’Unay Emery, avait fait trembler le Real Madrid à Santiago Bernabeu en ouvrant le score, mais avait fini par couler en fin de match (3-1). Sans parvenir à inverser la vapeur au retour (défaite 2-1).
… si loin
Quand on évoque les échecs successifs du PSG chez les plus grands, un match plus tout autre vient à l’esprit. Le 8 mars 2017, malgré son large succès en huitième de finale aller (4-0), le PSG prend l’eau à Barcelone qui réalise l’une des plus impressionnantes remontada de l’histoire (6-1). Une catastrophe symptomatique des difficultés parisiennes à résister à la pression lors des matches couperets à l’extérieur.
Deux ans plus tôt, toujours au Camp Nou, le PSG avait déjà étalé toute son impuissance face aux Catalans (2-0) après s’être incliné au Parc (3-1).
Des difficultés même en phase de groupe
Même lors des rencontres aux enjeux moindres, le club français ne parvient pas à s’imposer chez ses rivaux. En phase de groupes, le bilan était déjà léger avant le match contre Liverpool: un match nul (2-2 face à Arsenal en 2016) et deux défaites (à Barcelone 3-1 en 2014 et face au Real Madrid 1-0 en 2015). Des contre-performances heureusement sans conséquences pour le PSG qui est toujours parvenu à se qualifier pour les huitièmes.
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