Le tirage au sort des groupes de la Ligue des champions 2018-2019 (compétition à suivre  en exclusivité sur RMC Sport) réalisé à Monaco le 30 août n’a pas été particulièrement clément pour les clubs français. Paris a droit à l’un des groupes de la mort avec Liverpool et Naples (groupe C) et l’AS Monaco devra se frotter à l’Atlético de Madrid et au Borussia Dortmund (groupe A).

L’Olympique lyonnais est peut-être le moins malchanceux: certes, il y a l’ogre Manchester City, mais l’OL semble avoir ses chances pour rivaliser avec le Shakhtar Donetsk et Hoffenheim. Et surtout, les Gones sont tombés dans le groupe F.

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40% des vainqueurs viennent du groupe F

En soi, il ne s’agit que d’une lettre. Mais statistiquement, c’est un bon présage. L’organisme Opta, spécialisé dans les études statistiques, a observé que depuis le dernier changement majeur de la formule de la Ligue des champions, en 2003-2004 (une seule phase de groupes, puis 8es, 1/4, 1/2 et finale), les futurs champions d’Europe sont souvent issus du groupe F. Et le taux n’est pas négligeable: cela arrive dans 40% des cas, soit six fois sur quinze quand même!

C’est arrivé dès la saison 2003-2004, quand le FC Porto a terminé deuxième du groupe F derrière le Real Madrid et a battu l’AS Monaco en finale quelques mois plus tard. En 2007-2008, Manchester United s’est classé premier du groupe F et a soulevé le trophée en mai en battant Chelsea. En 2009-2010, l’Inter Milan a pris la deuxième place derrière le FC Barcelone; les Lombards élimineront plus tard les Catalans en demies avant de triompher du Bayern Munich en finale.

Le Bayern Munich, justement, a terminé leader du groupe F en 2012-2013 et a régné sur l’Europe ensuite en domptant le Borussia Dortmund en finale. En 2014-2015, c’est le FC Barcelone qui a pris la première place du groupe F devant le PSG et a ensuite gagné sa cinquième C1 contre la Juventus. Enfin, dernier exemple en date: le Real Madrid, deuxième de la poule F en 2016-2017 derrière le Borussia Dortmund et vainqueur final contre la Juventus.

Et si Hoffenheim rejoignait l’OM, l’Ajax et la Juve?

Bien sûr, le football n’est pas une science exacte (et heureusement, sinon quel intérêt?). Il ne faut d’ailleurs pas enterrer d’ores et déjà les espoirs du Real Madrid, de l’AS Roma, du CSKA Moscou et du Viktoria Plzen, qui sont tombés dans le groupe G; depuis la reformulation de 2003, aucun club tombé dans le groupe G n’a soulevé le trophée, observe Opta!

Pour en revenir au bon présage du groupe F, il va falloir que Manchester City, le Shakhtar Donetsk, l’Olympique lyonnais et Hoffenheim y mettent du leur quoi qu’il arrive. Porto, Manchester United, l’Inter Milan, le Bayern, le Barça et le Real Madrid, les six derniers champions estampillés groupe F, avaient tous déjà gagné la Ligue des champions auparavant. Or, les quatre clubs du groupe F de ce cru 2018-2019 n’ont jamais soulevé la Coupe aux grandes oreilles.

Une victoire finale d’Hoffenheim serait historique. Eliminé en barrages la saison dernière, le club allemand s’est qualifié pour la phase finale de la C1 cette année. Et c’est rare, une équipe qui remporte la Ligue des champions pour sa première participation. Dans l’ère moderne de la compétition (depuis 1992), ce n’est arrivé que trois fois: l’Olympique de Marseille en 1992-1993, l’Ajax Amsterdam en 1994-1995 et la Juventus en 1995-1996.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-des-champions-la-stat-qui-fait-de-lyon-un-probable-vainqueur-1515624.html

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