Des incidents ont marqué le quart de finale aller de la Ligue des champions dames, jeudi à Londres, avec un supporter du PSG arrêté pour possession de drogue, la découverte de couteaux et poings américains et la détérioration du stade de Chelsea, a annoncé la police. La violence, habituellement très rare dans le football féminin, a fait irruption en quart de finale aller de la C1, remporté 2-0 par les Blues.
La police a révélé avoir été alertée vers 08h00 GMT qu’un groupe de supporters du PSG était en train d’endommager les installations de l’équipe féminine de Chelsea, au stade Kingsmeadow à Kingston, au sud-ouest de Londres. Mais les policiers n’ont trouvé personne à leur arrivée sur les lieux. Des incidents sporadiques, impliquant des supporters du PSG, ont eu aussi lieu à la gare londonienne de Waterloo et à celle de Wimbledon.
La police découvre des armes à bord du car
Comme la police a réussi à identifier les fauteurs de trouble, elle les a interceptés à leur arrivée au stade pour le match. La fouille de leur car a permis de découvrir des couteaux, des poings américains et de la drogue de catégorie A (illégale), toujours selon la police. « Un homme a été arrêté pour possession de drogue et le reste des passagers a été escorté loin du stade par la police. Les investigations se poursuivent », a encore dit la police de Londres.
En dépit de ces incidents, la manager de l’équipe féminine de Chelsea, Emma Hayes, a estimé que les supporters devraient se sentir en sécurité et faire le déplacement à Paris pour le match retour mercredi. « La police a fait ce qu’elle devait faire et je m’attends » que les organisateurs du match retour « feront en sorte que nos supporters soient en sécurité », a-t-elle dit à la BBC.
Des affrontements en 2004 et 2014
« Je ne crois pas que nous devions décourager qui que ce soit d’y aller », a-t-elle ajouté. Evoquant les incidents, Mme Hayes a déclaré: « Nous devons nous rappeler que le football féminin se développe, que les fans suivent, et qu’avec cela arrive le même niveau de visibilité (que le football masculin, ndlr). En fin de compte, ils doivent bien se conduire, qu’ils soient nos supporters ou les leurs ».
« Le police a géré cela (les incidents, ndlr) de la manière appropriée », a-t-elle estimé. Les rencontre entre Chelsea et le PSG, chez les messieurs, ont souvent été marquées par des incidents. En 2004, avant un match de Ligue des champions à Paris, quelque 150 membres des Headhunters de Chelsea s’étaient battus avec des hooligans du PSG. Et en 2014, toujours à Paris, il y avait eu d’autres incidents entre supporters des deux clubs avant une rencontre européenne.
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