
PSG-Montpellier? Reporté. Nîmes-Nantes? Déplacé. Idem pour Angers-Bordeaux, Monaco-Nice, Toulouse-Lyon et Saint-Etienne-Marseille. Des reports d’affiches de la 17e journée de championnat causés par les manifestations prévues ce week-end et nécessitant un dispositif policier renforcé. Conséquence, seuls quatre matchs de Ligue 1 auront bien lieu, ayant échappé à l’idée d’un report. Guingamp-Amiens et Rennes-Dijon se tiendront samedi, Strasbourg-Caen et Lille-Reims dimanche.
Les préfectures donnent le ton
La décision d’un report ou non revient en grande partie aux préfectures de police, qui en font la demande à la Ligue de football professionnel. A Guingamp, Rennes, Strasbourg et Lille, le risque représenté par l’accueil d’un match est jugé suffisamment faible pour ne pas gêner le dispositif policier nécessaire à la gestion des manifestations. Les préfectures n’ont donc pas demandé de déplacement du match.
La Ligue contre un report total
Mais la Ligue aurait pu choisir, après six reports, de déplacer l’intégralité de la journée, notamment pour des questions d’équité sportive. C’était notamment ce que réclamait à demi-mot Jean-Michel Aulas, président de l’OL. Une idée balayée par la présidente Nathalie Boye de La Tour dans L’Equipe: « On en a débattu entre nous et, très vite, il a été acté qu’il ne fallait pas décaler toute la journée », a expliqué la présidente de la LFP. Il a été décidé de procéder de la même façon que pour des matchs perturbés par la neige ou le froid, avec un report partiel.
Les rencontres ont été déplacées au mardi 15 et mercredi 16 janvier. Même si le PSG, alors en stage hivernal au Qatar, souhaiterait idéalement une autre date pour son match contre Montpellier.
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