Le plus gros craquage : Gelson Martins

Si bousculer un arbitre n’est déjà pas très malin, le pousser à deux reprises en quelques secondes est a priori tout sauf l’idée du siècle. C’est pourtant ce qu’a fait Gelson Martins le 1er février à Nîmes. Agacé par le rouge reçu par son coéquipier Tiémoué Bakayoko, l’ailier portugais a jugé bon de s’en prendre à Mickaël Lesage. Résultat : un retour aux vestiaires dès la 31e minute de jeu, une défaite pour Monaco (3-1) alors que les deux équipes étaient à égalité avant cette double exclusion et six mois de suspension à la clé. Gelson Martins s’en tire toutefois plutôt bien puisqu’il continue de purger sa sanction malgré l’arrêt de la saison de Ligue 1. Il pourrait donc être de retour dès le début de la saison prochaine.

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La célébration la plus folle : Radonjic

Célébrer un but est tout un art. Certains rivalisent d’originalité, comme Mario Balotelli qui avait joué à pierre-feuille-ciseaux ou dégainé son portable lorsqu’il était à l’OM. D’autres ont leur signature, à l’image de Memphis Depay qui se bouche systématiquement les oreilles. Et puis il y a Nemanja Radonjic. Après avoir planté son premier but sous le maillot marseillais le 24 novembre à Toulouse (2-0), le Serbe s’est lancé dans une célébration improbable. Il a tour à tour retiré son maillot, placé ses mains derrière ses oreilles, puis imiter James Harden, qui a pris l’habitude de mimer la préparation d’un plat (« stir the pot », soit « remuer le pot »), comme s’il cuisinait ses adversaires. Des mois de frustration évacués dans cette explosion de joie.

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Le CSC le plus improbable : Marçal

Fernando Marçal le sait, il fera le tour des zappings en fin d’année. La faute à cet improbable but contre son camp inscrit le 9 février lors de la défaite de Lyon face au PSG (4-2) au Parc des Princes. Alors que les locaux menaient déjà 2-0, le défenseur brésilien avait enfoncé encore un peu plus son équipe en trompant Anthony Lopes d’une reprise en force du pied droit en voulant repousser un centre de Julian Draxler. Rudi Garcia l’avait sorti moins de dix minutes plus tard. Il n’était pas passé loin de marquer à nouveau dans son propre but une semaine après sur une passe en retrait complètement approximative à destination de son gardien, face à Strasbourg (1-1).

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La plus belle boulette de gardien : Rico

Il avait bien débuté sa partie en repoussant une lourde frappe de Samuel Kalu. Mais la suite s’est révélée plus compliquée. Titulaire le 23 février lors de la victoire du PSG contre Bordeaux (4-3) le 23 février, Sergio Rico s’est rendu coupable d’une énorme boulette. Sur une passe en retrait pourtant anodine de Marco Verratti, le portier espagnol s’est complètement troué en dégageant directement le ballon sur Pablo, qui en a profité pour marquer du genou en se protégeant. Une erreur qui a alors permis aux Girondins d’égaliser, avant que le PSG n’accélère pour reprendre les devants.

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Le voyage au bout de l’ennui : OM-Angers

Soyons honnête, il faut parfois un peu de courage pour passer son samedi soir ou son dimanche après-midi devant un match de Ligue 1. Plusieurs rencontres sont venues rappeler cette saison que le championnat de France offre parfois un bien triste spectacle. Et s’il est difficile de trancher, le Amiens-Toulouse (0-0) du 1er février est bonne position dans le classement des matchs les plus soporifiques de l’année. Même chose pour le OM-Angers (0-0) du 25 janvier. Les visiteurs n’avaient rien proposé et en l’absence de Dimitri Payet, les hommes d’André Villas-Boas avaient livré l’une de leurs copies les plus décevantes sur le plan offensif avec seulement deux tirs cadrés. Avant de se rattraper par la suite pour conforter leur deuxième place.

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Le plus gros raté : Baldé

Avec cinq buts inscrits toutes compétitions confondues entre mi-décembre et mi-janvier, Keita Baldé semblait enfin lancé. Et puis plus rien. L’international sénégalais est resté muet pendant six matchs de suite, en ratant notamment une énorme occasion le 14 février lors du court succès de Monaco devant Montpellier (1-0). Idéalement servi en fin de match par Wissam Ben Yedder, face au but, il avait trouvé le moyen de manquer le cadre en ne s’appliquant pas suffisamment sur sa reprise du plat du pied droit. Edinson Cavani mérite également d’être mentionné pour ses deux gros ratés lors de PSG-Dijon (4-0) le 29 février.

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Le meilleur discours garanti sans langue de bois : Moreira

Le ton est monocorde, mais les mots sont forts. Après une nouvelle défaite de Toulouse le 22 décembre, à Nice (3-0), Steven Moreira livre le fond de sa pensée en zone mixte. Sans langue de bois. « On fait honte au club, honte aux supporters et à la ville de Toulouse. On se fait marcher dessus et on a l’impression qu’on aime ça. On est des pu***. Le problème est avant tout mental. On ne montre pas du tout de personnalité », lance le défenseur, pour le moins lucide sur le niveau de son équipe. Dernier avec 14 points de retard sur la 18e place, le Téfécé a officiellement été relégué en Ligue 2 avec l’arrêt de la saison décidé par la LFP.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1-la-celebration-la-plus-improbable-le-plus-beau-rate-voici-nos-awards-de-la-saison-1909367.html

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