Laurent Koscielny (Bordeaux)
La dernière recrue des Girondins est prestigieuse. Désireux de se rapprocher de sa Corrèze natale, Laurent Koscielny a choisi d’aller au bras de fer avec Arsenal, pour quitter le club anglais après neuf saisons.
Courtisé par Rennes, le défenseur central de 33 ans se sait sur la fin de sa carrière. Mais il est bien revenu de sa rupture au tendon d’Achille, contractée avant la Coupe du monde 2018. Le natif de Tulle n’avait plus joué en championnat de France depuis son départ de Lorient en 2010. Et amènera à l’effectif girondin une bonne dose d’expérience… et peut-être un peu d’assurance, dans un club au projet flou.
Ryad Boudebouz (Saint-Etienne)
Encore un retour en Ligue 1. Et surtout un joli coup réalisé par les Verts, après la vente de Rémy Cabella à Krasnodar. Saint-Etienne a récupéré Ryad Boudebouz, en manque de temps de jeu en Espagne après un prêt discret au Celta de Vigo. L’ancien milieu offensif de Montpellier a signé jusqu’en 2022, avec un transfert estimé à moins de quatre millions d’euros.
« J’ai envie de m’installer dans ce club et d’aider mon équipe à gagner un maximum de matchs. Comme c’était un peu plus difficile en Espagne, j’ai envie de prouver à tout le monde que j’ai toujours la qualité que j’avais à Montpellier », a-t-il confié sur RMC. Revanchard, dans une équipe stéphanoise qui semble faire un mercato presque parfait, en dépit du départ de Jean-Louis Gasset.
Yusuf Yazici (LOSC)
Le LOSC a pour stratégie de repérer de jeunes joueurs en devenir, pas très chers, pour les post-former et les revendre à prix d’or. Mais le club, qualifié pour la Ligue des champions après sa très belle place de dauphin la saison passée, sait aussi sortir le chéquier. Fort de ses grosses ventes (Nicolas Pépé à Arsenal pour 80 millions, Thiago Mendes à l’OL pour 26,5 millions, Rafael Leao à l’AC Milan pour 35 millions), Lille a fait de Yusuf Yazici la recrue la plus chère de son histoire (16,5 millions).
Le milieu de terrain de Trabzonspor est « un joueur hyper polyvalent », s’enthousiasmait Gérard Lopez en juillet sur RMC. Pouvant très bien évoluer sur l’aile ou en faux neuf, le joueur de 22 ans est réputé pour son toucher sur l’avant-dernière passe – la key-pass qui fait la différence – et son goût de l’effort. Prometteur.
Victor Osimhen (LOSC)
Autre recrue pour le LOSC, l’attaquant nigerian Victor Osimhen. Agé de 20 ans, remplaçant numériquement Nicolas Pépé après une saison stratosphérique de l’Ivoirien, le buteur avait été révélé lors de la Coupe du monde des moins de 17 ans en 2015: dix buts en sept matchs pour le sacre de sa sélection, meilleur buteur… de l’histoire de la compétition. Recruté par Wolfsburg, il ne confirme pas.
C’est à Charleroi que Victor Osimhen perce. Son prêt est concluant (20 buts sur la saison) et le club belge lève l’option d’achat… avant de le vendre au LOSC trois mois plus tard. Monaco et Nice auraient suivi ses prestations. « Victor est un attaquant rapide au jeu très vertical, doté de grandes capacités physiques et d’une vraie intuition devant le but. Malgré son jeune âge, il est déjà international A au Nigéria. Il franchit un à un les paliers qui lui permettent de consolider sa renommée naissante dans le paysage footballistique mondial », estime le directeur général Marc Ingla.
Pablo Sarabia (PSG)
Symbole d’un recrutement moins clinquant et se voulant surtout efficace, Pablo Sarabia a déjà impressionné durant la préparation du PSG. « Pablo (Sarabia) est vraiment impressionnant. Il court, avec et sans ballon, son jeu sans ballon est un modèle. Il donne beaucoup d’intensité et n’arrête pas défensivement », encense déjà Thomas Tuchel.
Le milieu offensif venu du FC Séville sortait d’une grosse saison avec 23 buts et 13 passes décisives en Liga. Un profil polyvalent avec un possible glissement sur l’aile. Il était dans les petits papiers d’Antero Henrique, avant que celui-ci ne redonne la main à Leonardo. Il aura débuté tous les matchs de pré-saison cet été. Du genre discret dans le groupe, il pourrait bien pousser sur le banc un Angel Di Maria par exemple.
Jean Lucas (OL)
Le ticket brésilien Juninho-Sylvinho a recruté… brésilien. L’une des premières recrues estivales de l’OL se nomme Jean Lucas, 20 ans, milieu défensif arrivé de Flamengo (pour huit millions d’euros) après un très bon prêt à Santos. Il ne jure que par son idole Paul Pogba et encense Jorge Sampaoli, qui l’a relancé.
Dans son pays, il est suivi de près, considéré comme la relève, loué pour ses qualités techniques mais aussi physiques. Un diamant brut à polir, que Sampaoli enrage déjà d’avoir perdu. « Sampaoli m’aide plus que cela était le cas à Flamengo, avait expliqué le joueur à propos de son prêt. Il accorde beaucoup plus d’attention aux joueurs. Je lui demande beaucoup d’aide pour voir ce que je fais mal et comment je peux m’améliorer pour aider l’équipe. »
Joachim Andersen (OL)
Autant le dire tout de suite, Joachim Andersen a connu une préparation un peu mouvementé, parfois malmené au coeur d’un schéma lyonnais qui se cherche encore. Mais le défenseur danois, arrivé de la Sampdoria pour 24 millions d’euros, porte sur ses épaules tous les espoirs ou presque de supporters qui n’en peuvent plus des errances défensives récurrentes de leur équipe.
Le joueur de 23 ans est en plus ambitieux. « Si tu n’as pas l’ambition d’être champion quand tu joues ici, tu n’es pas au bon endroit à Lyon, expliquait-il à 20 Minutes en juillet. L’OL se doit de toujours jouer la gagne. Bien sûr que le PSG a beaucoup de bons joueurs et qu’il a l’argent pour acheter qui il veut. Mais je pense que ce n’est pas toujours une question d’argent. Il faut aussi voir la mentalité des joueurs. A nous de bien grandir ensemble, tout est possible dans le football. » L’âme d’un capitaine avec ça?
Dario Benedetto (OM)
Le fameux « grantatakan » est enfin là! Après les échecs plus ou moins relatifs Kostas Mitroglou et Mario Balotelli, l’OM a pris le pari d’attirer un buteur de 29 ans n’ayant jamais connu l’Europe, qu’André Villas-Boas – en amoureux de Boca Juniors – connaît par coeur.
« Petit clin d’oeil à Pierre-André Gignac (sic), je lui ai demandé les cinq meilleurs joueurs d’Amérique du Sud. Il m’a cité Dario Benedetto », a révélé Jacques-Henri Eyraud en conférence de presse lundi. Le numéro 9 a du caractère, la célèbre grinta, et la capacité d’enflammer le Vélodrome. Reste à connaître sa faculté d’adaptation au vieux continent et l’étendue de ses facultés physiques, après une série de blessures qui ont sérieusement entamé son rendement.
Habib Diallo (Metz)
Pas un seul but durant toute la préparation estivale… C’est vrai que sur le papier, le bilan n’est pas très encourageant. Mais il faudra jeter un oeil aux prestations d’Habib Diallo chez le promu messin. Meilleur buteur du FC Metz l’an passé (26 réalisations), le Sénégalais fut l’un des piliers de la remontée.
S’il avait aperçu la Ligue 1 lors de la saison 2016-2017 avant de filer en prêt à Brest, l’attaquant de 24 ans a la réputation d’être ultra efficace dans la surface. Il connaîtra sans doute quelques trous d’air et devra davantage s’impliquer dans le jeu. Mais le salut des Messins passera par lui.
Predrag Rajkovic (Reims)
Tous les observateurs du poste s’accordent à dire que Reims a signé un joli coup en attirant le gardien de 23 ans. Predrag Rajkovic, international serbe aux 11 sélections, compte déjà 240 matchs au haut niveau, trois titres nationaux, un Euro U19 et un sacre mondial U20. Arrivé du Maccabi Tel-Aviv, il succédera à Edouard Mendy (parti à Rennes) dans les cages.
« C’est un profil qui était dans tous les petits papiers des clubs européens, a expliqué à l’AFP Sébastien Hamel, l’entraîneur des gardiens du club marnais. C’est un grand gabarit qui me fait penser, toute proportion gardée, à (Manuel) Neuer dans son attitude, sa posture. Il dégage de l’assurance, du charisme et il est à l’aise des deux pieds. » Une sacrée promesse.
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