C’était peut-être le nom le moins clinquant des Galactiques. L’homme de l’ombre censé faire briller Zinedine Zidane, Ronaldo ou David Beckham au Real Madrid dans les années 2000, après le départ de Claude Makélélé. Mais onze ans après avoir raccroché les crampons, Thomas Gravesen s’éclate sous les lumières de Las Vegas. Le rugueux milieu défensif danois a magnifiquement géré son après-carrière. Alors qu’il n’avait pas le salaire le plus élevé (96 000€ par semaine lorsqu’il était au Real), de judicieux placements financiers lui ont permis de se constituer une fortune estimée à 100 millions d’euros.
Amour, gloire et poker
Selon The Sun, c’est l’amour qui a poussé Gravesen à quitter l’Europe pour la ville du vice à 37 ans. Celui qui était surnommé « Shrek » lors de son arrivé à Madrid est tombé amoureux de l’ancienne top-modèle tchèque Kamila Persse, reconvertie dans l’immobilier. Tous les deux grands amateurs de casino, ils se sont mariés et installés dans le Nevada pour profiter à fond du rêve américain.
Facebook – Thomas Gravesen et Kamila Persse dans leur nouveau lieu de vie préféré : le casino.
Nicolas Cage et André Agassi comme voisins
Le couple serait installé à Summerlin, un des quartiers résidentiels les plus huppés de la Sin City. Ils y croiseraient quotidiennement des grandes stars telles que l’acteur Nicolas Cage ou l’ancien n°1 mondial de tennis André Agassi. Dans la ville qui ne dort jamais, les Gravesen se plaisent à arpenter les salles de poker. Une passion qu’ils exercent le plus souvent possible. En plus du célèbre jeu de cartes, les époux seraient également de grands amateurs de blackjack et de roulette. Des hobbies qui n’ont pas l’air d’affecter la fortune du « Mad Dog ».
Un bolide à 450.000 euros
L’ex-international danois (66 sélections, 5 buts) aurait également un faible pour les belles voitures. The Sun pense savoir qu’il serait l’un des 2157 propriétaires d’une SLR McLarens personnalisée, une édition limitée estimée à 450.000 euros. Avec une vitesse de pointe à 330km/h, l’ancien milieu défensif a de quoi s’amuser sur les longues routes américaines.
Un anonymat appréciable
Cerise sur le gâteau, les Etats-Unis ne sont pas encore assez passionnés de football pour reconnaître un footballeur européen des années 2000 comme Gravesen. Il n’a alors aucune difficulté à vivre dans un relatif anonymat. Si son palmarès en club n’est pas le plus remarquable (un championnat d’Ecosse avec le Celtic Glasgow en 2006-2007), la gestion de son après-carrière est tout à fait exceptionnelle. Peut-être même son plus beau coup de poker.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/joueur-de-casino-voisin-de-nicolas-cage-la-folle-retraite-de-gravesen-a-vegas-1697225.html
