Mandanda: 5,5

Hésitant sur un premier centre fuyant qui est passé devant son but (1e). Sans conséquence. Le gardien de l’OM s’est bien couché sur la première frappe cadrée islandaise, trop peu appuyée cependant pour l’inquiéter.

Pavard: 5

Pris de vitesse dans son couloir en début de match (10e), Pavard n’a pas été embêté par la suite. Il a au contraire gagné en assurance dans ses montées de balle et certains de ses centres auraient mérité une autre conclusion. Il a aussi pris des initiatives de loin. La réussite, à l’image de cette frappe déviée par Griezmann, n’a pas accompagné cette volonté.

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Varane: 5

Une tête non cadrée (3e) pour commencer le match. Serein aux abords de sa surface, jamais bousculé, il a eu la bonne idée de remonter le bloc lorsqu’il était trop bas. Le défenseur du Real Madrid a tenté d’amorcer des mouvements offensifs en s’appuyant sur les latéraux avec des passes tranchantes. Il laisse trop de liberté à son vis-à-vis et passe au travers à la 30e, obligeant Mandanda à effectuer un arrêt, plutôt facile à exécuter par ailleurs. La seule fausse note dans un match sans histoire.

Lenglet: 5

Face à une équipe défensive très prudente, Lenglet n’a pas eu grand chose à faire sur le plan défensif. Il a néanmoins réussi le peu de travail qu’il a eu à effectuer. L’ancien de l’ASNL a bien accompagné Sigthorsson sans se livrer (51e). A l’instar de son compère dans l’axe, on aurait pu attendre davantage de sa part dans le dépassement de fonction.

Digne: 4,5

Le latéral gauche, titulaire de dernière minute en l’absence de Lucas Hernandez, a croqué le moindre espace dans son couloir et a eu beaucoup de bons ballons à exploiter en percussion, même si la plupart ont été assez mal négociés.

Tolisso: 5

Il n’a pas su mettre de la vitesse dans le jeu par la passe en début de match, coincé entre les deux lignes défensives islandaises. Plus entreprenant par séquences, le milieu du Bayern est resté sur la retenue, presque trop propre. C’est dommage car ses délicieuses transversales sont toujours intéressantes.

Sissoko: 6

Le soldat de Deschamps, a répondu présent dans le combat. Le milieu de Tottenham, volontaire dans l’engagement, a brisé les rares mouvements offensifs islandais. Il a coupé les lignes de passe et a récupéré quelques ballons ballons. Rarement à son aise face à des blocs bas et une densité importante dans l’axe, il a profité de la fatigue adverse pour imposer sa puissance dans l’autre moitié de terrain en fin de match. Mais il a été plus utile dans le camp de l’équipe de France, au soutien de la défense.

Coman: 5,5

Auteur de trois buts en deux matches lors du dernier rassemblement, le Munichois n’a pas pu jouer dans de bonnes conditions, avec de l’espace devant lui, pour prendre de la vitesse et provoquer balle au pied. Les Islandais ont fini par reculer petit à petit, et il a fait peser le danger dans le dos des défenseurs parfois, quand les Français ont accéléré. Dans l’ensemble, il n’a pas pu pleinement exprimer son talent. Comme la plupart de ses partenaires, il a manqué de justesse technique dans le dernier geste.

Griezmann: 5

Ses partenaires ont rencontré de grosses difficultés pour le trouver dans l’entrejeu en première période, il n’avait d’ailleurs touché que dix ballons après 20 minutes. Il a eu l’occasion de se distinguer sur coup de pied arrêté mais son coup franc, pourtant bien placé, est passé largement au-dessus du but islandais (26e). Sa première véritable occasion intervient à la 42e minute quand, sur un centre de Digne, il a repris en une touche du pied gauche. Sa frappe, trop axiale, n’a pas inquiété Halldorsson. Meilleur à la reprises, il sauve un peu son match en obtenant ce penalty transformé par Olivier Giroud (65e).

Matuidi: 4

Maintenu ailier gauche malgré le forfait de dernière minute de Kanté plus bas, au milieu, Blaise Matuidi n’a pas été le plus à son avantage en attaque dans ce match assez déplaisant. Bien servi en retrait par Coman après un gros travail de celui-ci, Matuidi a manqué par deux fois l’occasion d’offrir à son équipe un avantage plus conséquent en fin de match.

Giroud: 6

C’était un match pour lui, complètement fermé, âpre dans le combat. Toujours utile dans ses déviations en pivot pour créer des décalages, il a concentré l’agressivité des défenseurs et attiré à lui souvent plusieurs joueurs pour libérer ses partenaires. Il a provoqué des fautes et aurait dû obtenir un penalty évident après qu’un islandais a dévié de la main une passe astucieuse de sa part (28e) à destination de Griezmann. Il a offert la victoire aux Bleus sur penalty avec son 37e but. Précieux. 

https://rmcsport.bfmtv.com/football/islande-france-giroud-precieux-griezmann-decevant-les-notes-des-bleus-1785452.html

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