« Il faut attendre qu’il y ait une moelle épinière qui pète pour sévir? » Rami condamne les sorties de Lopes

Remonté dimanche soir après la nouvelle sortie « dangereuse » selon lui d’Anthony Lopes lors de la défaite de l’OL face à Metz (0-1), Adil Rami persiste et signe. Lors de Top of the foot ce mercredi, l’ancien défenseur de l’OM est revenu sur sa dernière prise de position concernant le gardien portugais.

Cette fois, Anthony Lopes était intervenu en première période (22e) en dehors de sa surface de réparation sur Vagner Dias. Une sortie dans les airs non-sifflée par Stéphanie Frappart, même si le joueur messin a mis plusieurs minutes pour se relever. « Je parle de ses sorties et non du footballeur car je trouve que c’est un gardien extraordinaire, l’un des meilleurs en Ligue 1. Mais là ses sorties, ce sont des récidives, a estimé Adil Rami sur les antennes de RMC. Elles sont super dangereuses pour lui et son équipe s’il prend un rouge, mais aussi pour l’intégrité des joueurs. On a même des tops de ses sorties sur internet où il les fracasse tous, en laissant traîner une jambe. Il faut attendre qu’il y ait une moelle épinière qui pète pour sévir? »

« Les arbitres ne font rien pour appliquer la règle »

Défendu une nouvelle fois par son entraîneur Rudi Garcia dimanche, Anthony Lopes se retrouve à nouveau sous le feu des critiques, lui déjà auteur par le passé de plusieurs sorties du même acabit. « Il n’est pas le seul dans ce dossier, j’inclus aussi les arbitres, pointe Adil Rami. Quand on est en Ligue 1, les arbitres expliquent en début de saison la manière d’arbitrer et le comportement que les joueurs doivent avoir. On écoute pendant plus d’une heure où tout le monde s’ennuie, et ce qui est proposé n’est jamais proposé correctement sur le terrain. En France, on protège les joueurs par rapport au jeu dangereux. Quand on gagne un duel mais que ça devient dangereux, c’est estimé comme faute avec possiblement un carton rouge. »

Régulièrement pointé du doigt pour son jeu estimé dangereux, à l’image de la déclaration d’Alvaro Gonzalez en octobre dernier, Anthony Lopes serait « affecté » par toutes ces critiques comme l’a indiqué son directeur sportif Juninho ces derniers jours. « Les gardiens sont ultras protégés. Surtout Anthony Lopes, quand l’OL gagne et que tu le frôles, il reste 20 minutes par terre. Je ne parle pas de son football mais de sa manière de se comporter, recadre à nouveau Adil Rami. Je le condamne car ce n’est pas la première fois. Les arbitres ne font rien pour appliquer la règle. »

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