C’est une affaire qui a ébranlé le foot allemand. Et même l’Allemagne dans son ensemble. Après une Coupe du monde désastreuse, Mesut Özil a claqué la porte de la sélection le mois dernier en dénonçant avec virulence le traitement raciste dont il s’estimait victime. De quoi entraîner une vague de réactions dans le pays, pas forcément bienveillantes. Mais le milieu de terrain d’Arsenal peut tout de même compter sur le soutien d’Ilkay Gündogan, son compatriote, lui aussi d’origine turc.
Dans une interview accordée à Funke, reprise par le Daily Mail, le joueur de Manchester City a dénoncé les propos racistes de certains élus allemands après la sortie de route de la Mannschaft en Russie. « N’est-ce pas du racisme lorsqu’un homme politique allemand écrit sur Facebook: « L’équipe nationale d’Allemagne de football: 25 Allemands et 2 chèvres (Özil et Gündogan, ndlr). C’est quelque chose qu’on doit appeler du racisme. Mais ça ne signifie pas que tous les Allemands sont racistes, pas du tout. Durant presque toute ma vie, je n’ai eu que des bonnes expériences en Allemagne. Je veux le dire très clairement. »
« Je l’aurais fait différemment »
Déjà critiqué avant le Mondial pour avoir pris la pose avec Özil aux côtés du président turc Recep Erdogan, Gündogan regrette tout de même que son ami soit parti de cette manière. « Sur le plan sportif, je pense que le départ de Mesut est dommage, glisse le milieu de 27 ans. Il a fait beaucoup pour le football allemand. C’est une perte pour l’équipe. Mesut a également fait beaucoup pour moi, c’est en partie grâce à lui que j’ai voulu jouer pour l’Allemagne. Il a ouvert la voie. J’aurais souhaité qu’il puisse avoir de meilleurs adieux. Mais c’est sa décision, même si je l’aurais fait différemment. »
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