Encore un. Lors de la rencontre entre le Danemark et l’Australie (1-1), comptant ce jeudi pour la deuxième journée de la phase de groupes de la Coupe du monde, un nouveau penalty a été sifflé, en faveur des Socceroos. C’est déjà le onzième depuis le début de la compétition. Deux d’entre eux ont été manqués : le premier, frappé par Lionel Messi contre l’Islande, a été arrêté par le gardien Hannes Halldorsson. Le Péruvien Christian Cueva a lui complètement raté sa tentative en envoyant le ballon au-dessus de la barre contre le Danemark.
Une moyenne de 0,52 penalty par match
Le Portugais Cristiano Ronaldo, le Français Antoine Griezmann, l’Australien Mile Jedinak (à deux reprises), le Croate Luka Modric, le Suédois Andreas Granqvist, le Tunisien Ferjani Sassi, le Japonais Shinji Kagawa et l’Egyptien Mohamed Salah ont, eux, réussi leurs tentatives. En 21 rencontres, cela fait une moyenne de 0,52 penalty par match. Autrement dit, un penalty est sifflé lors d’une rencontre sur deux. A ce rythme, le record des éditions 1990, 1998 et 2002, quand 18 penalties avaient été sifflés sur l’ensemble de la compétition, pourrait bien rapidement tomber.
Il reste encore 43 rencontres pour atteindre ce total de 18 penalties accordés lors d’une même Coupe du monde. En 2014, au Brésil, 13 penalties avaient été sifflés. Cette année, la journée la plus prolifique a pour l’instant été celle du samedi 16 juin avec pas moins de cinq penalties accordés en quatre matchs. Peut-être une conséquence de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), mise en place en Russie pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde et qui peut notamment permettre d’analyser d’une action dans la surface de réparation pour savoir si elle vaut penalty ou non.
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