Les Bleues n’ont pas fini de souffrir. Après avoir dû puiser dans leurs ressources pour éliminer le Brésil après prolongation (2-1) en 8es de finale de la Coupe du monde, les joueuses de l’équipe de France s’apprêtent à vivre une semaine particulièrement compliquée en raison des très fortes chaleurs annoncées sur le pays. C’est avec des températures caniculaires qu’elles devront composer pour préparer le match le plus important de leur carrière, vendredi au Parc des Princes (21h), contre les Etats-Unis ou l’Espagne. Un soir où le mercure pourrait flirter avec les 40 degrés…
Contre le Brésil, « les organismes n’étaient pas habitués »
Météo France a placé cinq départements d’Ile-de-France en vigilance orange. Inquiétant alors que les Tricolores vont se préparer en région parisienne, probablement à Clairefontaine (le département des Yvelines n’est pas concerné par ce plan vigilance). Si les pics de chaleurs sont annoncés pour la fin de semaine, les joueuses de Corinne Diacre ont déjà eu un petit aperçu de ce qui les attend dimanche soir au Havre. « Effectivement, il a fait chaud, commente la sélectionneure. Les organismes n’étaient pas habitués. Et quand on rajoute une prolongation, ce n’est jamais simple. On va voir ce qu’il va se passer cette semaine. »
Des horaires d’entraînements modifiés
Avec des températures annoncées au-dessus de 40 degrés, notamment jeudi et vendredi, les Bleues vont devoir s’adapter et réorganiser leurs journées de travail. Le staff devrait programmer des séances d’entraînement plus tôt le matin et plus tard le soir afin d’éviter les très grosses chaleurs de la mi-journée. Il devrait aussi axer ses efforts sur la récupération, plus que sur des séances intensives comme en début de compétition. « On va bien récupérer, confirme Corinne Diacre. On va faire surtout beaucoup d’analyse vidéo. Aujourd’hui, on en est plus à ce stade-là que sur des entraînements. »
Le futur adversaire des Bleues aura 24h de récupération en moins
Eprouvante, la semaine le sera aussi pour le futur adversaire des Bleues. Et si Wendie Renard et ses équipières ont 30 minutes de plus que prévu dans les jambes, les joueuses américaines ou espagnoles, elles, auront une journée de récupération en moins. Une donnée qui pourrait faire la différence vendredi soir au Parc des Princes. En faveur des Bleues….
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