De son ancien entraîneur à Arsenal, Arsène Wenger, qui a révélé l’intense lobbying exercé auprès d’Aimé Jacquet pour plaider sa cause, aux nouvelles confidences de Philippe Tournon, ancien chef de presse des Bleus, Emmanuel Petit doit se dire que le couperet n’est pas passé loin.

L’ancien milieu de terrain l’avait pressenti. Son destin aurait pu basculer ce fameux 22 mai 1998. « Sans trahir de secret, Manu n’a pas été loin de sauter, effectivement », a confié ce mardi dans Team Duga, sur RMC, Philippe Tournon. Emmanuel Petit aurait pu faire partie des six bannis de 1998.

Tournon: « Manu n’a pas eu que des défenseurs »

« En rentrant d’un match en Suède, à Clairefontaine, le jour où je fais ce fameux communiqué à l’AFP pour leur dire: ‘les joueurs retenus pour la Coupe du monde…’, ce jour-là a lieu une dernière réunion, s’est rappelé Tournon. Et là, dans l’échange entre Lemaire, Jacquet et Bergeroo, Manu n’a pas eu que des défenseurs à 100%. »

Le 23 mai 1998, jour de l’annonce officielle, les premières révélations fuitent dans la presse. Les visages des 22 joueurs retenus par le staff de l’équipe de France pour la compétition sont dévoilés. Mais les bannis n’étaient déjà plus là. Et Emmanuel Petit n’aura pas assisté à l’impossible plaidoirie d’Aimé Jacquet pour justifier ses choix aux joueurs écartés. 

https://rmcsport.bfmtv.com/football/coupe-du-monde-98-emmanuel-petit-a-vraiment-failli-etre-ecarte-des-bleus-1925094.html

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.