La main de Daniele De Rossi a été plutôt clémente avec l’équipe de France. L’ancien taulier de l’AS Rome a effectué le tirage au sort des éliminatoires de la zone Europe pour la Coupe du monde 2022, ce lundi à Zürich. Et il a placé les Bleus dans le groupe D, avec l’Ukraine, la Finlande, la Bosnie-Herzégovine et le Kazakhstan. Des adversaires à la portée des joueurs de Didier Deschamps, champions du monde en titre.

Ces éliminatoires se dérouleront de mars à novembre 2021, avec des matchs aller-retour. Les premières nations de chaque poule seront directement qualifiées pour le Mondial au Qatar. Les deuxièmes s’affronteront lors d’une nouvelle formule de barrages, avec des demi-finales et des finales, en mars 2022. Mais les partenaires de Kylian Mbappé, déjà assurés d’aller au pire en barrages grâce à la Ligue des nations, ont largement les moyens de terminer en tête de leur groupe. A condition de respecter leurs quatre adversaires…

L’Ukraine, un rival plutôt limité

C’est a priori le plus gros morceau de la poule. Mais c’est aussi un excellent souvenir pour les Bleus. Il y a deux mois, les joueurs de Didier Deschamps ont atomisé les Ukrainiens lors d’un match amical au Stade de France (7-1). Avec le premier but d’Eduardo Camavinga en sélection et un doublé d’Olivier Giroud. Certes, l’équipe d’Andrei Shevchenko, 24e au classement Fifa, était décimée par le Covid 19 ce soir-là. Elle vaut mieux que sa prestation à Saint-Denis. Mais elle reste tout de même limitée par rapport à la force de frappe de l’équipe de France.

Malgré la présence de certains joueurs de talent, comme Andrei Yarmolenko, l’ailier de West Ham, ou Ruslan Malinovski, le milieu de terrain de l’Atalanta Bergame, l’Ukraine a concédé six défaites en huit matchs cette saison. Mais elle peut se rassurer en se disant qu’elle a battu l’Espagne en Ligue des nations (1-0) et a terminé à la première place de son groupe de qualifications au prochain Euro, devant le Portugal.

La Finlande, un outsider à respecter

Ce n’est pas le nom le plus ronflant du Vieux-Continent. Mais c’est une équipe à prendre très au sérieux. Les Bleus en savent quelque chose puisqu’ils se sont inclinés face à la Finlande, le mois dernier, lors d’un match amical au Stade de France (0-2). Didier Deschamps avait fait pas mal tourné pour ce rendez-vous sans enjeu, mais il y avait tout de même des joueurs du calibre de Steve Mandanda, Clément Lenglet, Paul Pogba ou Olivier Giroud sur le terrain. Les visiteurs avaient fait la différence en trois minutes, grâce à des buts de Marcus Forss et Onni Valakari. En se montrant particulièrement solides en défense.

Avec cinq victoires en huit rencontres cette saison, les hommes de Markku Kanerva, 54es au classement Fifa, sont actuellement en pleine confiance. A l’image de leur qualification pour leur prochain Euro, après avoir terminé deuxièmes de leur poule derrière l’Italie (devant la Grèce ou la Bosnie-Herzégovine). Ils n’ont encore jamais disputé une Coupe du monde et rêvent d’y parvenir. Avec des éléments expérimentés, comme Teemu Pukki, l’attaquant de Norwich, ou Lukas Hradecky, le gardien de Leverkusen, ils ont quelques atouts pour réaliser leur grand rêve.

La Bosnie-Herzégovine, une équipe en manque de confiance

Sur le papier, c’est une équipe à peu près du niveau de la Finlande. Avec certaines individualités d’un calibre supérieur, comme Miralem Pjanic, le milieu de terrain du FC Barcelone, ou Edin Dzeko, le buteur de l’AS Rome. Mais l’équipe de Bosnie-Herzégovine, créée en 1992 après la dissolution de la Yougoslavie, est engluée dans une spirale particulièrement négative.

Les joueurs de Dusan Bajevic, 55es au classement Fifa, n’ont pas gagné une seule rencontre cette saison (six défaites, deux nuls). Leur seule participation à une Coupe du monde date de 2014 au Brésil. Ils avaient été éliminés dès la phase de poules. L’équipe de France n’a affronté la Bosnie-Herzégovine qu’à quatre reprises (deux victoires, deux nuls). La dernière fois, c’était en octobre 2011 au Stade de France. Les Bleus avaient décroché leur qualification à l’Euro dans la douleur, après une égalisation de Samir Nasri sur penalty (1-1).

Le Kazakhstan, un adversaire inédit

C’est le Petit Poucet de la poule. Celui qui est annoncé éliminé avant même la première journée. Il faudrait un véritable miracle pour que le Kazakhstan parvienne à jouer les trouble-fête dans ce groupe D. L’équipe de Michal Bilek pointe à la 122e place du classement Fifa, avec des joueurs qui évoluent essentiellement dans leur championnat local, d’un niveau assez faible. Cinquièmes de leur poule lors des éliminatoires du prochain Euro, ils ont terminé derrière Chypre…

Anciennement sous l’égide de la Confédération asiatique de football, le Kazakhstan, dont une partie se situe en Europe de l’Est, a été rattaché à l’UEFA en 2002. Sans jamais parvenir à ne se qualifier, ni pour l’Euro ni pour la Coupe du monde. Ce sera une véritable découverte pour les Bleus puisqu’ils n’ont jamais affronté cet adversaire dans leur histoire. Leur voyage à Astana aura donc une saveur un peu particulière. A défaut de représenter un réel danger.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/coupe-du-monde-2022-qualifs-ce-qu-il-faut-savoir-sur-les-adversaires-des-bleus-2015429.html

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