Peuvent-elles le faire aussi? Un an après la victoire des Bleus à la Coupe du monde en Russie, les joueuses de l’équipe de France féminine disputent à domicile leur Mondial (7 juin-7 juillet). Toutes proportions gardées, la comparaison est tentante sur plusieurs points et donne envie de croire à une première étoile pour elles. Car à l’instar de leurs homologues, elles ne sont pas favorites de la compétition mais disposent d’un effectif très intéressant.

Pas favorites, mais bien placées

Les Françaises ne sont pas les favorites de la compétition. Ce statut est réservé, comme à presque chaque édition, aux États-Unis, où le football féminin jouit d’une bonne popularité et s’appuie une professionnalisation bien plus importante que dans l’Hexagone. Tenante du titre, la sélection américaine a toujours fini sur le podium depuis la création du tournoi en 1991. L’Allemagne, le Japon et l’Angleterre font aussi partie des nations phares attendues.

Comme lors derniers tournois internationaux féminins, la France affiche un statut de gros outsider. Bien que l’équipe semble en constante progression, elle a toujours échoué à remporter les matches décisifs en phase finale.

Depuis le championnat d’Europe 2013, elles ne franchissent plus les quarts de finale. Lors du Mondial 2015, elles tombent aux tirs au but face à l’Allemagne. Aux Jeux olympiques 2016 de Rio de Janeiro, elles butent sur le Canada. À l’Euro 2017, elles s’inclinent contre l’Angleterre. Le meilleur résultat remonte à la période 2011-2012, durant laquelle elles avaient enchaîné deux quatrièmes places à la Coupe du monde puis aux JO de Londres.

Elles ont huit joueuses de l’OL

La France peut légitimement prétendre à bousculer la hiérarchie et atteindre la finale, ce qui est l’objectif défini par la Fédération française de football compte tenu de la qualité de l’effectif. La meilleure illustration de ce constat réside dans la présence dans la liste de huit joueuses de l’Olympique Lyonnais, qui est sans aucun doute le meilleur club d’Europe.

Ces Lyonnaises (Bouhaddi, Renard, Majri, Mbock, Henry, Le Sommer et Cascarino) viennent d’ailleurs de remporter leur quatrième Ligue des champions de suite sur les six remportées par le club de Jean-Michel Aulas. Seule Cascarino n’était pas titulaire lors de la finale 2019 remportée contre le FC Barcelone.

Enfin, parmi ces Lyonnaises, deux ont vraiment une carte à jouer: la capitaine Amandine Henry, qui avait été sacrée deuxième meilleure joueuse lors de l’édition 2015, et l’attaquante Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de la liste des 23 avec 74 réalisations en 159 sélections.

Elles sont à domicile

Si d’un point de vue purement sportif les Françaises semblent avoir encore une longueur de retard sur les favorites, cet écart sera peut-être comblé par la ferveur. En jouant à domicile, les Tricolores bénéficieront sans doute d’un  bonus mental non négligeable. Celui-ci avait sans doute grandement aidé leurs homologues masculins à atteindre, en 2016, la finale de l’Euro.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/coupe-du-monde-2019-les-bleues-peuvent-elles-imiter-les-bleus-de-2018-1706002.html

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