En finale de la Coupe de la Ligue contre Guingamp ce samedi, à Lille, le coach de Strasbourg Thierry Laurey pourrait entrer dans une autre dimension, celle des entraîneurs détenteurs d’un titre national. Celui qui a « toujours eu l’envie d’entraîner », a expliqué à RMC Sport ses méthodes qui ont permis à Strasbourg de remonter en Ligue 1 pour s’y installer confortablement.
Entre « père fouettard » et « gant de velours »
Réputé proche de ses joueurs, le technicien assure ne pas manquer d’autorité quand il le faut mais ne pas en faire usage n’importe comment, en fonction des joueurs qu’il a en face de lui. « Je ne pense pas être dur, je pense être le plus honnête possible. Quelquefois, il faut être dur. Il faut d’adapter. Il faut jouer les pères fouettards et il faut savoir sortir le gant de velours. Sur une échelle, vous partez des petits câlins et, à l’autre bout, il y a les coups de bâtons. Et on doit s’adapter aux joueurs. Chacun a sa personnalité. » Et lui ne compte pas changer sa manière d’être.
« Je suis comme vous, comme tout le monde »
Thierry Laurey veut être celui qui ne se censure pas, celui qui est proche du public et qui peut lui parler sans barrière. Quitte à créer la polémique, comme après ses propos sur Neymar.
« C’est toujours regrettable de devoir s’expliquer quand on dit qu’on est naturel. Je suis comme vous, comme tout le monde, comme les gens qui viennent au bord du stade. Ce sont des passionnés, je les respecte, je discute avec eux. On boit ensemble, on mange ensemble. Ce n’est pas pour être bien vu, mais je reverrai ces gens. Ils sont sincères. Je n’ai aucune raison de me prendre au sérieux parce que je suis entraîneur de Ligue 1. Ce n’est pas un métier comme un autre. Il est vécu avec engagement, passion, excès. Ce que j’apprécie le plus, c’est progresser et travailler avec mes joueurs sur le rectangle vert. »
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