Les semaines de crise du coronavirus se suivent et les sujets restent brûlants pour le monde du sport. Invité sur BFMTV-RMC ce mardi, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports, a défendu l’action du gouvernement pour aider le sport dans son ensemble, tout en gardant ses distances avec l’autre dossier chaud du moment dans le football: le conflit LFP-Mediapro.
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Attentif mais pas « pompier » dans le conflit LFP-Mediapro
« Nous n’avons pas vocation à couvrir des risques inconsidérés dans cette affaire Mediapro, a-t-il rappelé. Des choses se sont passées et ne sont pas bonnes et relèvent du risque excessif pris dans le secteur privé. Dans la vie des affaires, on ne peut pendre des risques de ce type et appeler l’état comme un pompier avec de l’argent public, ce serait trop facile. Avec Roxana Maracineanu (ministre déléguée aux Sports, ndlr), je suis très attentif. Il y a une marge entre couvrir les frais et empêcher les clubs d’être en faillite. »
« On a déjà pris des premières mesures (pour les clubs pros) avec des compensations de billetterie à hauteur de plus de 100 millions d’euros, rappelle-t-il. Il y a aussi les mesures économiques générales. On a dépensé 3 milliards d’euros pour le sport depuis le mois de mars. Il y a aussi des mesures en matières d’exonération fiscales pour les aider à passer le cap. »
« Il faut être attentif aux petits »
Le gouvernement prévoit-il de nouvelles aides? Blanquer défend déjà le plan d’action de l’exécutif. « Avec les aides actuelles, l’objectif est d’empêcher les petits de mourir, précise-t-il. Pour les Fédérations et les clubs, on est toujours très attentifs aux grands mais il faut aussi l’être avec les petits et les moyens. L’objectif est d’empêcher la mort des acteurs du sport, les aider à traverser la crise. Allons-nous empêcher la mort du football professionnel? Oui, mais aussi des autres sports et des petites fédérations. »
« Je suis frappé par le sens des responsabilités des responsables sportifs, conclut-il. On a des gens responsables, entreprenants et avec qui nous préparons l’après-crise. Quand on a pris la mesure Pass Sport qui vise à encourager les enfants à s’inscrire dans les clubs, on prépare l’avenir parce que ce seront des inscriptions futures dans les clubs. »
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