La deuxième participation du Japon à la Copa America ne sera pas la seule raison de suivre la sélection nippone cet été. Les Samurai Blue ont décidé de sélectionneur pour la première fois le jeune Takefusa Kubo. Si le joueur de 18 ans est autant scruté, c’est qu’il a hérité du lourd surnom de « Messi japonais ».
Passé par le Barça
Un sobriquet dont ce dribbleur d’1m74 a hérité lors de son passage à la Masia, le centre de formation du FC Barcelone. Il a rejoint la Catalogne à 10 ans, en 2011, avant de repartir quatre ans plus tard. Un départ en raison de la violation du règlement sur les transferts de mineurs par Barcelone, empêchant Kubo d’évoluer avec le club. Il a alors rejoint le FC Tokyo, où il évolue actuellement comme titulaire sur l’aile droite. En 13 matches disputés cette saison en J-League, Kubo a inscrit 4 buts, dont un doublé début juin contre Oita, et donné 4 passes décisives.
Appelé dans un groupe rajeuni en vue des Jeux olympiques de Tokyo l’an prochain, il a honoré sa première cape en entrant en cours de jeu lors d’un match amical contre Le Salvador. A 15 ans, il avait déjà disputé la Coupe du monde U20 avec sa sélection en 2017. Le Japon s’était arrêté en huitièmes, face au futur finaliste, le Venezuela. « Takefusa n’a pas besoin d’une nounou, il a beaucoup mûri, a expliqué à l’AFP son entraîneur en club, Kenta Hasegawa. Ce genre de chance n’arrive pas souvent dans une vie. Il va forcément profiter de cette expérience. »
Et bientôt de retour à Barcelone?
Sa Copa America devrait animer le terrain mais aussi en-dehors. Selon la presse nippone, l’avenir du jeune prodige se joue entre Barcelone et Paris. Les Catalans tiendraient la corde pour un retour, où il évoluerait avec l’équipe B en troisième division espagnole. Mais un retour de Kubo au Barça est évoqué depuis plusieurs années, sans parvenir à un accord. Le Real Madrid suivrait également la situation du Japonais.
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