Attention, bizarrerie. L’assistance à l’arbitrage vidéo (VAR) sera bien utilisée lors de la Coupe d’Afrique des nations, qui démarre ce vendredi avec le match d’ouverture entre l’Egypte de la star Mohamed Salah et le Zimbabwe. Mais seulement à partir des quarts de finale. Pas lors de la phase de poules. Manque de moyens pour l’exploiter durant la totalité de la compétition? Peu de considération pour les rencontres de groupes et ses éventuelles erreurs? Difficile à dire.
Fin mai, une polémique lors de la C1 africaine
« Au début, c’était prévu pour les demi-finales, mais nous avons exigé qu’il fallait aller un peu plus en avant. Le comité exécutif a décidé que ce serait possible dès les quarts de finale, pour que ce soit une réussite », a expliqué le président de la CAF Ahmad Ahmad. C’est une mesure de prudence. Quand vous voyez les différents pays qui utilisent le VAR, ils ne se précipitent pas. C’est une technologie que beaucoup de gens n’utilisent totalement pas encore. »
Cette annonce était attendue depuis la polémique liée au VAR qui a empoisonné la finale retour de la C1 entre l’Espérance de Tunis et le Wydad Casablanca, et plus largement l’image du football africain, fin mai. Dans une décision inédite, la CAF avait tranché pour faire rejouer ce match que les Marocains, excédés, avaient quitté en seconde période après une panne de le VAR qui aurait dû leur valider un but refusé pour hors-jeu.
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