Six ans après, Brest va retrouver la Ligue 1. Le club breton a validé son billet pour l’élite en s’imposant face à Niort (3-0), ce vendredi. Une promotion largement fêtée par les joueurs qui ont notamment investi la conférence de presse de leur entraîneur, Jean-Marc Furlan, qui arrive en fin de contrat. « Je me suis changé parce qu’ils m’ont foutu sous la douche », a-t-il rigolé dans l’After Foot sur RMC Sport où il a fait le point sur son avenir, qui pourrait ne pas passer par Brest.
« La Ligue 1 avec le 18e budget, c’est très compliqué »
« Je vais être franc, à 61 ans, pour la première fois de ma carrière, j’ai de nombreuses propositions de clubs de Ligue 2, apparemment, j’ai une étiquette de Ligue 2, a-t-il confirmé. Comme je disais à mon agent, ce qui me passionne, c’est de gagner des matchs. Ayant déjà donné pour la Ligue 1, avec des 18es, 19es ou 20es budgets, c’est très compliqué. Ce qui me passionne, c’est de monter des projets et de gagner des matchs. Aller en Ligue 1 oui, si vous me trouvez un des dix premiers budgets du championnat, j’y vais tout de suite. Rester en Ligue 1 avec l’équipe que tu as fait monter, que ta vision avec les dirigeants est forte et que tu es en fusion avec eux, ça ne pose aucun problème. »
Réponse le 20 mai
« Pour l’année prochaine, je vais attendre la 38e journée et le 20 mai, pour analyser toutes les propositions que j’ai reçues et prendre une décision, a-t-il poursuivi. Le plus important dans le football, c’est l’adhésion des dirigeants comme je l’avais à Troyes avec Daniel Masoni. On avait les mains liées. »
Une proposition d’un an par mail qui ne passe pas
Pour expliquer son indécision profonde sur le fait de rester ou non à Brest, il est revenu sur ses relations avec ses dirigeants. « J’ai toujours eu de très bons rapports avec le président Denis Le Saint et son frère, très amicaux et polis, aussi avec Grégory Lorenzi, le directeur technique. C’est très agréable mais ce que tu as envie de ressentir, c’est une véritable fusion pour monter le projet à long terme. Pour l’instant, j’ai reçu une proposition par mail, une première d’un an en janvier. Quand tu reçois une proposition d’un an à 61 ans, ça te fait mal au ventre. Et ensuite, une proposition de deux ans. Entre temps, d’autre clubs sont intéressés depuis le mois de septembre dernier. Il va falloir que je compare ce qui est le mieux pour moi pour monter un projet. »
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