Zlatan, le bad boy de la punchline

Icône du PSG version QSI, Zlatan Ibrahimovic a marqué les esprits par ses exploits balle au pied. Mais le génial buteur suédois s’est aussi fait remarquer par un ego surdimensionné et des saillies médiatiques mémorables. Impossible de passer à côté de sa sortie contre Pep Guardiola: « Il a préféré se contenter de Messi sans même daigner me regarder. Je lui ai dit que j’étais une Ferrari et qu’il me conduisait comme une Fiat. »

Icon Sport – Zlatan Ibrahimovic face à Stéphane Ruffier

Et le nouveau buteur de l’AC Milan n’a pas manqué d’égratigner la France « ce pays de mer** », ou même ses coéquipiers du PSG moins bons que ses propres enfants. Mention spéciale aussi pour son high-kick sur Stéphane Ruffier et ses invectives en direction des arbitres ou de ses adversaires.

Barton, le bad boy à l’anglaise

Dans la grande tradition des Vinnie Jones et autre Roy Keane, le football britannique a offert au monde l’inestimable Joey Barton. Sur le terrain, d’abord, le milieu anglais se fait remarquer pour ses vilains gestes comme une manchette sur Carlos Tevez ou encore son coup de genou dans le dos de Sergio Agüero lors dès 2011.

Joignant la parole au geste, l’Anglais a beaucoup fait parler de lui lors de son passage à l’OM pendant la saison 2012-13. Du nez gigantesque de Zlatan Ibrahimovic au « transexuel » Thiago Silva, Joey Barton ne recule devant rien pour faire le show. 

Après son retour en Grande-Bretagne, il trouve le moyen de se faire suspendre par les Rangers après une altercation avec un partenaire Andy Halliday (Ousmane Dabo, du temps de City avait déjà connu ça).

En 2017, Joey Barton se retrouve finalement impliqué dans une affaire de paris sportifs, pratique illégale pour un footballeur, et écope de 13 mois de suspension par la fédération. A tel point que l’on se demande bien comment il a fini par devenir entraîneur à Fleetwood (League One).

Jeunechamp, le bad boy qui murmurait à l’oreille des journalistes

Doté d’une solide réputation de joueur solide et dur au mal, Cyril Jeunechamp se fait aussi connaître pour ses coups de sang et son caractère sulfureux. Bien que champion de France en 2012 avec Montpellier, il termine mal l’année après un conflit avec un journaliste.

Une histoire qui lui vaut finalement sa place parmi les bad boys de la décennie en raison des coups portés à son adversaire et de sa suspension pour six mois ferme (plus six avec sursis) par la commission de discipline de la LFP. 

Cahuzac, bad boy… tout simplement

Si les années 2000 ont gardé le souvenir de Cyril Rool, la décennie 2010 aura eu droit à Yannick Cahuzac. C’est simple, aucun joueur dans les cinq grands championnats n’a récolté plus de cartons rouges que le milieu tricolore. Corse au caractère bien trempé, l’ancien Bastiais possède un casier bien rempli avec 11 expulsions en Ligue 1. 

S’il exerce désormais son art en Ligue 2 du côté de Lens, le natif d’Ajaccio pourrait bientôt retrouver l’élite du football français.

Et il faut bien l’avouer, ses coups de sang et ses tacles bien sentis avait un peu fini par manquer… Sanguin mais pas violent, c’est aussi ça la marque de fabrique du milieu qui fêtera ses 36 ans en janvier 2020.

De Jong, le bad boy le briseur de tibias

Place désormais à un maître parmi les bouchers. Dans les pas de Mark Van Bommel, Nigel de Jong se forge une sacrée réputation lors de la dernière décennie. Après avoir causé une double fracture tibia-péroné à Hatem Ben Arfa en octobre 2010, le milieu néerlandais s’en amuse et reproduit la scène à l’entraînement de Manchester City. 

Ce n’est pas pour rien si le milieu, qui joue toujours au Qatar, se voit parfois affublé de surnoms très représentatifs de son jeu tels que « Pitbull », « Tondeuse » ou « briseur de jambes ». En dix ans il récolte près de 70 cartons jaunes pour seulement trois rouges.

Felipe Melo, un bad boy sauce auriverde

Le Brésil a donné de nombreux artistes du ballon rond ces dernières années comme Neymar, Douglas Costa ou encore Philippe Coutinho. Loin de ses dribbleurs-nés on trouve également Felipe Melo.

Capable d’abattre beaucoup de travail sur le pré, il se fait aussi connaître pour ses tacles un peu trop appuyés et souvent illicites. De la Juventus à l’Inter en passant par Galatasaray, le milieu défensif s’est forgé une réputation de guerrier, dans tous les sens du terme.

Expert en semelles et autres fautes « intelligentes », Felipe Melo y connaît aussi un rayon en marron et droites. Bad Boy jusqu’au bout des ongles, il aurait probablement mal tourné s’il ne jouait pas au football. 

« Si je n’étais pas footballeur, je serais un assassin, parce que je vivais dans une des favelas les plus dangereuses, où tournaient drogues et armes, avoue même le principal intéressé. J’ai lâché cette vie pour aller travailler, suivre un rêve. » Visiblement Felipe Melo n’a jamais oublié d’où il venait et cela a influencé son jeu.

Pepe, le bad boy un peu « cinglé »

Impossible de ne pas mettre Pepe dans cette liste des bad boys de la décennie 2010. Si le défenseur portugais ne récolte pas tant de cartons rouges lors de son passage remarqué au Real Madrid ou en sélection, sa réputation lui colle à la peau. Surtout, le champion d’Europe 2016 multiplie les craquages et autres pétages de câbles. 

Droites par-ci, coups de coude par-là, et autres essuyage de crampons ou broyage de main font partie de son immense panoplie.

En ajoutant à cela, un caractère bien trempé et quelques insultes on obtient un véritable phénomène que certains rêvent d’envoyer à l’asile. Pour le moment, le Lusitanien de 36 ans semble s’être un peu calmé depuis son retour à Porto et n’a toujours pas pris le moindre rouge cette saison.

Luis Suarez, le bad boy qui a les crocs

Lors de cette décennie 2010, Luis Suarez se met en évidence aussi bien grâce à ses buts que par son comportement plus que limite. D’abord, il se retrouve au cœur d’une énorme polémique après avoir lancé une injure raciste à destination de Patrice Evra lors d’un derby of England entre Liverpool et Manchester United.

En 2013, il mord Branislav Ivanovic lors d’un match entre les Reds et Chelsea. Quelques mois plus tard lors du Mondial 2014, l’attaquant uruguayen récidive et s’en prend à l’italien Giorgio Chiellini.

Giorgio Chiellini après sa rencontre avec la bouche de Luis Suarez AFP – Giorgio Chiellini après sa rencontre avec la bouche de Luis Suarez

Suspendu quatre mois et neuf matchs pour son geste, le buteur de la Celeste aurait même vu le Barça introduire une « clause morsure » lors de son arrivée en Catalogne en 2014. Comme assagi depuis son arrivée à Barcelone, il s’offre encore quelques coups de sang.

Mais cette fois il se limite à des insultes comme celles lancées à son partenaire de sélection Jose Gimenez début 2015. « Hé, je t’ai poussé, je ne t’ai pas frappé, je t’ai seulement poussé espèce de fils de p***, aurait ainsi lancé le serial buteur avant de conclure. Ta mère est une sal***. »

Bendtner, le bad boy avec un problème d’alcool

Présenté comme un grand espoir d’Arsenal au début de la décennie, Nicklas Bendtner se perd en chemin. Et sur le long de la route, le buteur danois fait la rencontre de l’alcool. Contrairement à d’autres joueurs de cette liste, c’est surtout hors du terrain qu’il fait parler de lui. En mai 2012, il se fait arrêter au volant sous l’emprise de l’alcool.

L’équipe nationale décide de le suspendre six mois à cause d’une nouvelle arrestation en état d’ébriété au volant de son véhicule en 2013. On jettera un voile pudique sur les dégradations commises sur la porte de la salle de sport de son immeuble. Idem pour la publication sur les réseaux sociaux d’une photo le montrant dans le plus simple appareil avec un soutien-gorge pour cacher ses parties génitales. 

En 2018, Nicklas Bendtner écope de 50 jours de prison ferme pour avoir agressé un chauffeur de taxi suite à une soirée trop arrosée à Copenhague. Il se voit même forcé de porter un bracelet électronique et de suivre un traitement pour lutter contre son addiction à l’alcool.

Balotelli, le bad boy gamin

Aussi fantasque sur le terrain qu’en dehors, Mario Balotelli traîne une bouillante réputation. Mais celle-ci ne semble pas usurpée. Joueur de caractère, il s’accroche souvent avec ses partenaires ou entraîneurs et parfois, aussi, avec ses adversaires. 

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Pendant l’été 2010, il se fait arrêter par la police en train de tirer avec un pistolet à billes depuis une voiture. L’année suivante,  « Super Mario » sort sa tablette numérique pendant un match, vexé de ne pas être titulaire en équipe nationale. Impossible aussi de passer à côté du feu d’artifice tiré dans sa propre salle de bain à la veille d’un derby de Manchester en 2011. Joli coup, aussi, avec sa punchline avant la finale de l’Euro 2012 contre l’Espagne de Gerard Piqué. « Je vais inviter Shakira pour la rencontre, lance alors le buteur transalpin. Comme ça, elle verra ce que je vais faire à son mec. »

Enchaînant, les clubs et les buts lors de la décennie écoulée, Mario Balotelli ne laisse personne indifférent. Adulé autant que détesté par ses propres fans, il suscite encore la polémique cette saison et s’embrouille avec le président de Brescia. Un vrai gamin.

Bruno Fernandes, le bad boy meurtrier

Et enfin le meilleur (ou plutôt le pire) pour la fin. Le gardien brésilien Bruno Fernandes est probablement le joueur le plus méconnu de cette liste. Pourtant, il se hisse tout en haut de la liste des plus grands bad boys de la décennie. Et pour cause, en mars 2013 la justice brésilienne le condamne à 22 ans de prison pour le meurtre d’une ex-maîtresse. Emprisonné depuis 2010 pour avoir commandité le meurtre de la jeune femme, mère de son enfant,, étranglée puis découpée en morceaux. L’ancien joueur de Flamengo termine même le travail en jetant les restes de sa victime à ses chiens. 

Condamné pour son crime, il sort de cellule une première fois en 2017, et retrouve même un club en D2 brésilienne, avant de voir la justice le renvoyer en prison. Depuis juillet 2019, Bruno Fernandes se trouve en résidence surveillée et aura donc passé l’immense majorité de la décennie 2010 derrière les barreaux.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/barton-jeunechamp-de-jong-les-bad-boys-de-la-decennie-2010-1832462.html

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