Le FC Barcelone voulait « sauver » sa saison avec la Coupe du Roi. Raté. Les Catalans se sont inclinés en finale face au FC Valence (2-1), ce samedi à Séville. Pas de doublé donc et une saison qui se limitera à un titre de champion d’Espagne, conquis grâce à Lionel Messi, Soulier d’or européen pour la sixième fois de sa carrière, et à la rigueur des schémas d’Ernesto Valverde, soutenu publiquement par ses joueurs mais un peu plus fragilisé après ce nouvel échec.
Les paroles de Messi n’ont pas suffi
A l’heure du bilan, le tableau de chasse est maigre pour une équipe qui visait encore le triplé il y a trois semaines. Depuis, les Blaugrana sont tombés de très haut en se faisant éliminer en demi-finale de la Ligue des champions par Liverpool, après une deuxième remontada en deux ans (victoire 4-0 des Reds après une défaite 3-0 à l’aller, un an après un scénario similaire face à l’AS Rome en quarts de finale).
La boulette de Lenglet, le but de Gameiro
Le traumatisme était tel que Lionel Messi s’est présenté en conférence de presse pour la première fois depuis 2015, vendredi à la veille de la finale. L’Argentin avait demandé pardon et regretté que les Reds aient marché sur le Barça. Le message n’a pas vraiment été entendu puisque les hommes de Valverde ont complètement manqué leur entame face à Valence. Notamment Clément Lenglet, appelé pour la première fois de sa carrière en équipe de France cette semaine.
Le Français a failli offrir un but sur un plateau à Rodrigo en lançant l’attaquant adverse dans la profondeur mais un retour miraculeux de Gerard Piqué sur la ligne a sauvé le Barça. Qui n’a pas réagi. Kevin Gamerio (22e) puis Rodrigo (33e) en ont profité pour faire le break (2-0). Comme souvent, les Catalans s’en sont remis à Messi qui a d’abord touché le poteau d’un extérieur somptueux (57e) avant de réduire l’écart dans le but vide (73e) à la réception d’un ballon repoussé par le gardien adverse sur une tête de Lenglet.
Valence titré l’année de son centenaire
L’Argentin est devenu le premier joueur de l’histoire à marquer dans six finales de Coupe du Roi. Cela ne lui suffira pas pour décrocher un nouveau titre et, sans deux énormes ratés de l’ancien Parisien Gonzalo Guedes en fin de match, l’addition aurait été plus salée.
Quadruple tenant du titre de la compétition, le Barça est détrôné et s’apprête à vivre un été mouvementé, sur fond d’incertitude autour de la situation de son entraîneur. Pour Valence, la saison est éclatante avec une quatrième place et un titre, la huitième Coupe du Roi de l’histoire du club, l’année de son centenaire.
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