Rudi Garcia a longuement évoqué le cas de Joachim Andersen, ce jeudi en conférence de presse à deux jours du déplacement à Nantes, samedi (20h55) en 16es de finale de la Coupe de France. L’entraîneur de l’OL a défendu son joueur, coupable d’une grosse erreur offrant l’ouverture du score à Jimmy Briand sur un plateau le week-end dernier. Sans conséquence puisque les Lyonnais se sont finalement imposés (2-1). Il a salué la manière dont l’ancien joueur de la Sampdoria a relevé la tête au cours de la rencontre et regretté la sévérité des journalistes à son égard.
« Caçapa l’a fait travailler »
« Tout le monde peut faire une erreur, a-t-il déclaré. Mais se reprendre et faire un bon match après avoir fait une erreur, ce n’est pas donné à tout le monde. Je n’ai pas été tellement écouté par vous (les journalistes, ndlr) vu les notes qui lui ont été attribuées. Lui m’a entendu et je pense que ça lui a fait du bien parce que c’est une vérité. Je pense qu’il a fait un très bon match malgré son erreur qui nous a coûté un but. Avec tous les joueurs, il y a parfois un travail spécifique à entreprendre sur le plan athlétique ou sur le point technique. Claudio Caçapa s’occupe de nos défenseurs et l’a fait travailler aujourd’hui. Les joueurs ont besoin de la confiance de leur coach et l’ont tous sans exception. »
Un temps d’adaptation à la Ligue 1
Il a poursuivi sur les doutes accompagnant le défenseur de 23 ans, arrivé cet été contre 30 millions d’euros. « Il a besoin de s’adapter, c’est un nouveau championnat, explique Garcia. Je connais bien le championnat italien (Garcia a entraîné l’AS Rome pendant deux ans et demi de 2013 à 2016, ndlr), c’est complètement différent. C’est plus tactique et les défenses sont plus protégées. On joue un football où on doit avoir une ligne de défense assez haute et on le fait plutôt bien. Je vous rejoins sur l’aspect confiance. Ça fait partie de son travail perso et du nôtre pour qu’il ait confiance en lui. Il suffit qu’il se regarde dans la glace le matin et il verra un grand costaud capable de faire des matchs de très haut niveau. Je pense à la réception de Benfica en Champions League. »
Pour Garcia, le montant élevé de son transfert peut peser sur ses difficultés à se lâcher. « Ça peut jouer, confie-t-il en faisant semblant de chercher une solution. On va le revendre le même prix et l’acheter mois cher comme ça, il aura moins de pression. »
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