Dans le sillage du Paris Saint-Germain, racheté en 2011 par Qatar Investment Authority, le championnat de France de football va mieux sur le plan économique. Le dixième rapport financier du patron du foot européen met en avant la hausse très importante des recettes pour la Ligue 1 : entre 2008 et 2017, elles ont progressé de 6,3 milliards d’euros pour les clubs de l’Hexagone.
5e championnat européen en termes de recettes
En 2017, ils ont généré 1,6 milliard de recettes cumulées, classant la France comme le 5e championnat européen derrière la Serie A (2,2 milliards d’euros), la Bundesliga (2,8 milliards), la Liga (2,9 milliards) et la Premier League (5,3 milliards). Des chiffres qui attestent cependant toujours d’un retard de notre ligue par rapport aux autres. D’ailleurs, dans la lignée de performances en demi-teinte dans les compétitions européennes, « la participation de la France aux recettes des premières divisions européennes a légèrement diminué au cours de la décennie (de 9 à 8%) ».
Un endettement qui se creuse, des recettes TV en hausse
Côté endettement, le rapport précise que celui des clubs français s’est creusé de 13% (634 millions d’euros) en 2017. Mais dans le même temps, 15 clubs français ont réalisé des bénéfices effectifs, une progression par rapport aux 14 l’année précédente.
Les droits télé de la Ligue 1 ont eux aussi progressé en dix ans, la hausse la plus forte ayant lieu en 2017 (+23%). Un cycle qui ne devrait d’ailleurs pas s’arrêter avec les prochains contrats de droits de diffusion.
Paris champion de la masse salariale
Loin d’être une surprise, le PSG présente la masse salariale la plus élevée du championnat de France. Celle-ci est en moyenne 4,9 fois supérieure à celle de la Ligue 1 (272 millions d’euros en 2017). Le club parisien pointe à la 6e place au niveau européen.
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