Exit Arda Turan, Hamit Altintop… Privée de Coupe du monde en Russie, la Turquie est entrée en phase de transition. Pénalisée par un championnat en perte de vitesse, pas aidée par ses meilleurs bi-nationaux qui partent souvent jouer pour l’Allemagne, la sélection a été obligée de rappeler le mythique Senol Günes qui avait guidé les siens en demi-finale du Mondial 2002.

Ses hommes recevront donc ceux de Didier Deschamps, une première depuis 2009, dans l’ambiance survoltée du stade de Konya (42.000 places) avec une équipe rajeunie, notamment en l’absence du vétéran Emre Belözoglu (38 ans, forfait). Pas favorite de ce sommet du groupe H, elle compte cependant quatre victoires d’affilée et quelques joueurs aux dents longues pour faire douter les Bleus. 

Zeki Celik, la caution Ligue 1

Révélé avec le Losc cette saison, qui n’avait pas hésité à le faire venir de D2 turque l’été passé, le latéral droit de 22 ans est un élément clé du jeu offensif des équipes dans lesquelles il évolue. Buteur à deux reprises en à peine sept sélections, le protégé de Luis Campos a délivré cinq caviars en Ligue 1 cette saison. Lucas Digne et sans doute Blaise Matuidi, pressenti pour débuter sur le côté gauche, pourraient avoir du travail.

Hakan Çalhanoğlu, la star

Le Milanais (25 ans) possède les clés du jeu turc. Préposé à tous les coups de pied arrêtés, l’ancien du Bayer est adulé dans son pays. Celui dont le nom circule parfois en Premier League culmine à 41 sélections (10 buts) et s’est montré lors de l’avant-dernier rassemblement des siens contre l’Albanie (un but) puis la Moldavie (une passe décisive). Forfait pour l’Ouzbékistan il y a six jours, le meneur de jeu devrait tenir sa place contre le Bleus. Sans le travail de sape de N’Golo Kanté, il faudra réussir à le cadrer.

Cengiz Under, le talent qui monte

Son nom n’est pas encore le plus connu mais son CV a déjà de l’allure: pleinement intégré à la rotation de l’AS Roma en Serie A (26 matchs, trois buts), Under se signale par des coups d’éclats, à même de ravir les tifosi et les bouillants supporters turcs. A l’instar de Caglar Söyüncü (Leicester), il représente surtout l’avenir, même s’il culmine déjà à 18 sélections.

Burak Yilmaz, l’infatigable buteur

Yilmaz est le garant de la transition générationnelle. Appelé pour la première fois en 2006, l’attaquant du Besiktas (33 ans) a déjà trouvé la faille à 24 reprises avec le maillot rouge et blanc. Avec 16 buts en 22 matchs de Süper Lig cette saison, ce renard inspiré, souvent très propre dans la finition, pourrait poser des soucis aux Tricolores, qu’il n’a jamais affronté malgré sa longue expérience.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/turquie-france-ces-quatre-joueurs-dont-les-bleus-doivent-se-mefier-1708079.html

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