Les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 se disent prêts à libérer leurs internationaux appelés pour la trêve internationale de fin mars, seulement si les sélections nationales concernées respectent une bulle sanitaire stricte. Sans cette garantie, les joueurs ne seront pas autorisés à rejoindre leur rassemblement.

Nouvelle étape dans l’épineux dossier de la prochaine trêve internationale (22 mars-2 avril), perturbée par les restrictions sanitaires liées au coronavirus. Les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ont adopté ce mardi une « position commune », par rapport à la mise à disposition des footballeurs convoqués en sélection nationale. Ils se disent prêts à libérer leurs joueurs, seulement si les rassemblement dans lesquels ils se rendent se déroulent dans un cadre sanitaire leur permettant d’éviter une période d’isolement à leur retour en France.

« Les clubs souhaitent que tous leurs joueurs internationaux participant à des matchs officiels à enjeu bénéficient des mêmes droits et des mêmes devoirs que les internationaux français. Dans ce cadre, ils s’engagent sur une position commune de libération de leurs joueurs si le cadre sanitaire exigé par les instances françaises est respecté par les fédérations étrangères », écrivent l’Union des clubs professionnels de football et Première Ligue, les deux syndicats français des clubs.

Le dilemme des voyages hors espace européen

Les joueurs dont la sélection nationale n’offrira pas les garanties sanitaires suffisantes ne sera pas libéré par son club. Les deux syndicats rappellent que cette décision est permise par la FIFA.

En théorie, la France impose à tout voyageur ayant quitté l’espace européen (celui-ci regroupe notamment les États membres de l’Union européenne, l’Islande, la Norvège et la Suisse) de respecter une période d’isolement de sept jours. Une restriction problématique pour les footballeurs de Ligue 1, qui ne pourraient alors pas prendre part à la 31e journée du championnat prévue durant le week-end (3-4 avril) suivant la parenthèse internationale.

Pas d’isolement pour les Bleus

Mais comme le suggère le communiqué des syndicats de clubs français, une dérogation est possible pour les sportifs de haut niveau. Le Parisien rapportait début mars que les joueurs de l’équipe de France, qui doivent se rendre au Kazakhstan (28/03) et en Bosnie-Herzégovine (31/03) pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022, seraient exemptés d’isolement de sept jours à leur retour. Une exception rendue possible par une autorisation gouvernementale. Avec une contrepartie: le respect d’une bulle sanitaire stricte.

La même chose est donc a priori exigée des fédérations étrangères, si elles souhaitent convoquer des joueurs de Ligue 1 ou de Ligue 2. Par exemple, les Pays-Bas devront montrer patte blanche pour appeler Memphis Depay et le faire jouer à Istanbul le 24 mars. Idem d’ailleurs pour la Turquie, par rapport aux internationaux du Losc.

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La question de la mise à disposition ne se pose plus pour les internationaux brésiliens ou argentins. La Conmebol, confédération d’Amérique du Sud, a reporté tous les éliminatoires de Mondial 2022 qui étaient prévus à la fin du mois. La faute notamment à la réglementation en vigueur au Royaume-Uni, ne faisant aucune exception d’isolement pour les footballeurs.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1/treve-internationale-les-clubs-francais-posent-leurs-conditions-pour-liberer-les-joueurs_AV-202103160362.html

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