Considéré comme l’un des espoirs les plus talentueux du centre de formation de l’OL, Farès Bahlouli (25 ans) n’a jamais confirmé au plus haut niveau. Il se relance en D3 ukrainienne et croit encore à ses chances de revenir sur le devant de la scène.

L’annonce de son transfert a surpris les suiveurs de l’Olympique Lyonnais, la semaine dernière. Considéré comme l’un des plus grands espoirs du club, Farès Bahlouli (25 ans) s’est engagé en faveur du FC Metal en D3 ukrainienne la semaine dernière. Une destination très inattendue pour le milieu offensif qui n’a jamais confirmé son énorme potentiel à Lyon (2013-2015), ni lors de ses passages à Monaco (2015-2017), puis Lille (2017-2019). Il avait tenté de se relancer en s’engageant avec le FC Lyon la Duchère en 2020 avant que le Covid ne mette encore à mal ses plans.

« Je me suis entraîné tous les jours pendant ces mois, je me maintenais, je faisais des footings de fou, mais ça ne remplace pas les matches », explique-t-il dans L’Equipe. Après plusieurs mois sans club, il a finalement trouvé un nouveau point de chute au FC Metal, l’ancien Metalist Kharkov. Mais il ne compte pas rester dans cet anonymat.

« Si je viens ici en Ukraine en D3, pour reprendre du plaisir, revenir en forme et tout, c’est que j’y crois encore, prévient-il. Sinon, j’aurais arrêté depuis longtemps. »

Alors que le championnat va reprendre ce week-end, Bahlouli pourra compter sur une communauté d’indéfectibles suiveurs. Un supporter lyonnais a ainsi contacté son nouveau club pour pouvoir récupérer son nouveau maillot. Il a même lancé un avis aux intéressés qui se sont manifestés… par centaines! « C’est incroyable, reconnait le joueur. Je suis reconnaissant envers tous ces gens qui, malgré toutes ces années, sont toujours là. »

La hype Balhlouli date de ses débuts à l’OL où il a été lancé à 18 ans par Rémi Garde lors d’une défaite face au PSG (0-1) en 2013. Quelques mois plus tard, il avait subi – avec Yassine Benzia – le courroux du technicien après une défaite face à Evian-Thonon-Gaillard (2-1).

Quand Gourcuff le défendait auprès de Garde

« Certaines attitudes ne m’ont pas plu et ne sont pas en adéquation avec le football de haut niveau, avait-il lâché. Le groupe est jeune, très jeune. Ça donne une idée du chemin à parcourir en termes de comportement, d’état d’esprit. Yassine Benzia et Farès Bahlouli sont tous les deux sous le feu de vos questions et de mon analyse, mais ce que je dis concerne tous les jeunes. Ils ont tous beaucoup de talent, mais ils doivent avoir une attitude et un état d’esprit irréprochable, pas pendant quinze jours, pas pendant deux matches, mais dans la durée, pas que quand ils jouent dans l’équipe. On appartient à un club, à une équipe, à un projet. Je leur ai dit, au moins jusqu’en janvier, au prochain mercato, mais j’aimerais jusqu’en juin. »

Une vraie cassure pour le joueur, incomprise même chez certains de ses coéquipiers. « C’était tellement injuste que Yo Gourcuff, qui prend rarement la parole, est allé voir le coach pour nous défendre », se rappelle-t-il dans L’Equipe. Balhouli n’avait joué qu’un match cette saison-là. Il avait ensuite seulement gratter quelques apparitions épisodiques jusqu’à son départ en 2015. Il veut reprendre le fil de sa carrière décousue en Ukraine.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/transferts/transfere-en-d3-ukrainienne-bahlouli-croit-encore-a-son-retour-au-premier-plan_AN-202103240056.html

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