Il y a un peu moins d’un an, alors que Nabil Maaloul dirigeait son premier stage comme sélectionneur de la Tunisie, Mohamed Larbi avait pu découvrir son troisième sélectionneur national. « J’ai rencontré quelqu’un de très à l’écoute, explique le milieu offensif de Tours. Il connaît bien les joueurs locaux et les joueurs qui évoluent en Europe. Il ne fait aucune différence et ça s’est senti directement dans les résultats. Avec lui, la Tunisie peut faire quelque chose lors de la Coupe du monde en Russie. »
La suite n’a pas été parfaite pour Mohamed Larbi. Une rupture des ligaments croisés, deux mois de rééducation intensifs à Lyon avec un préparateur physique (Ludovic Perge) qui lui ont permis de revenir quatre mois et demi seulement après sa blessure et une signature à Tours en janvier dernier. « On avait un deal avec le club. Ils m’ont permis de me relancer et je devais tout faire pour les aider à se maintenir. Malheureusement, on n’y est pas arrivés, c’est réellement dommage car il y a énormément de qualité dans cette équipe. »
Saint-Trond et l’Aris Salonique intéressés
D’un point de vue strictement personnel, le pari est réussi. Le milieu vient d’enchainer quatre matches complets. De quoi voir l’avenir avec envie. « J’ai eu des moments de doute, mais j’y ai toujours cru grâce à ma famille, mon agent et Ludovic Perge. Grâce à eux, je retrouve les sensations que j’avais en 2015/2016 lors de ma saison au Gazelec en Ligue 1 (9 buts, 3 passes décisives). »
En fin de contrat, le Tunisien espère retrouver l’élite, en France ou ailleurs. « Il y a des contacts avec certains clubs, il faut maintenant que ça aille plus loin. »
Selon les informations de RMC Sport, un club de Ligue 1 dont le nom n’a pas filtré, Saint-Trond (Belgique) et l’Aris Salonique (Grèce), se sont montrés intéressés. En attendant que ces intérêts aillent plus loin, Mohamed Larbi rêve d’un mois de juin chargé. « La Coupe du monde? J’y crois. Je pense que je peux apporter quelque chose à la sélection. Nabil Maaloul m’avait demandé d’enchaîner les matches, c’est ce que je fais en ce moment. Quand j’étais en CFA2 et que je rêvais de Ligue 1, personne ne croyait que c’était possible. En tout cas, je me serais donné tous les moyens pour faire partie de ce groupe. »
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