Les fumigènes ont fait leur grand retour dans un stade ce samedi à l’occasion de la rencontre entre Toulouse et Grenoble, en Ligue 2. Il s’agit d’une mesure expérimentale, qui permettra de déterminer si leur utilisation peut se généraliser.
Ils sont de retour. Quelques semaines après les supporters, les fumigènes ont fait leur grand retour (officiel) dans un stade français ce samedi à l’occasion de Toulouse-Grenoble, rencontre de la 8e journée de Ligue 2. Lors de l’entrée des joueurs sur la pelouse, 16 supporters majeurs et munis d’un pass sanitaire ont pu craquer des fumigènes et feux de Bengale à cinq mètres du public, encadrés par un artificier professionnel, au pied du virage Brice-Taton.
Les supporters grenoblois ne sont pas fans
Ce retour des fumigènes à titre expérimental à Toulouse est un petit clin d’oeil aux supporters des Violets, souvent en désaccord avec l’ancienne direction, qui portait plainte à chaque utilisation d’engins pyrotechniques dans le passé. Cette expérimentation avait également reçu le feu vert de la préfecture, la Direction départementale de la sécurité publique et la Ligue de football professionnelle.
En revanche, le retour des fumigènes est loin de faire l’unanimité auprès des supporters grenoblois, qui ont déployé une banderole pendant la rencontre, avec le message: « On ne se fera pas enfumer par vos expérimentations ». L’an dernier, Roxana Maracineanu avait déclaré que l’utilisation de fumigènes au stade était envisageable sous certaines conditions. Reste à savoir si ce retour a convaincu pour envisager une installation durable dans les années à venir.
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