La Premier League aurait demandé aux dirigeants des six clubs anglais retirés de la Super League d’abandonner leurs responsabilités dans les différents conseils et groupes de travail du championnat, selon Sky Sports.
Ils ont beau avoir changé d’avis en moins de 48 heures, leur implication dans la Super League ne passe toujours pas en Angleterre. D’après une information donnée ce mercredi par Sky Sports, la Premier League veut écarter de ses groupes de travail les dirigeants des six clubs dissidents (Arsenal, Chelsea, Liverpool, Manchester United, Manchester City, Tottenham).
Richard Masters, directeur exécutif de l’instance anglaise, aurait notamment contacté Bruce Buck, président de Chelsea, et Vinai Venkatesham, le directeur général d’Arsenal, pour qu’ils ne participent plus à deux commissions. Le représentant de la Premier League aurait fait comprendre qu’une démission valait mieux qu’un renvoi.
Ed Woodward (Manchester United), Tom Werner (Liverpool) et Ferran Soriano (Manchester City) sont aussi visés. Les deux premiers font notamment partie d’un groupe de conseil lié à la diffusion TV des matchs.
Les 14 autres clubs demandent des comptes
Pour la Premier League, ces mises à l’écart sont aussi une façon de rassurer les 14 clubs non concernés par la Super League. Les dirigeants de ces derniers avaient fait savoir mardi qu’ils allaient « demander des comptes » à leurs homologues mutins.
La fédération anglaise avait aussi haussé le ton, avec l’appui du gouvernement britannique farouchement opposé à la Super League. Le Premier ministre conservateur Boris Johnson s’était immédiatement emparé du sujet en assurant qu’il envisageait toutes les possibilités pour tacler ce « cartel », y compris l’option législative.
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