Bruno Fernandes, le milieu de terrain de Manchester United, a déclaré que « les rêves ne pouvaient pas être achetés », en référence à la Super League. C’est la première voix dans un club fondateur à critiquer le projet.
C’est la première voix au sein des douze clubs fondateurs à émettre une critique contre la Super League. Bruno Fernandes, qui évolue sous les couleurs de Manchester United, a écrit en story Instagram ce lundi : « Les rêves ne peuvent pas être achetés ». Il répondait à une autre story, celle de Daniel Podence, joueur de Wolverhampton, qui louait « le rêve » de la Ligue des Champions, critiquant donc indirectement le projet d’une ligue européenne fermée.
Bruno Fernandes sur Instagram à propos de la Super League © Bruno Fernandes/Instagram
Dans son post originel, Podence s’affichait sous le maillot de l’Olympiakos (il a disputé 12 rencontres de C1 avec le club grec), ballon étoilé sous le bras. En dessous, une ligne dit : « Le ballon. L’hymne. Le rêve… » Dans la légende, le Portugais ajoute: « La volée de Zidane… le but en solitaire de Kaka… Liverpool à Athènes. […] Il y a des choses pour lesquelles nous ne pouvons vraiment pas payer. » Un message qui a visiblement touché Fernandes, qui l’a applaudi par le biais d’emojis.
Ferguson et Neville s’étaient déjà insurgés
Si plusieurs anciens historiques d’United avaient déjà pris position contre le projet, dont Gary Neville ou Sir Alex Ferguson, aucun joueur de l’effectif actuel n’avait encore émis la moindre réserve à l’encontre de la Super League. La critique n’est pas directe, mais le message a le mérite d’être fort. Il vient qui plus est d’un cadre de l’équipe, puisque Fernandes est le meilleur buteur des Red Devils cette année.
La plupart des acteurs des clubs concernés avaient jusque là esquivé le sujet ou déclaré qu’ils suivraient la décision de leur club. C’est le cas de Diego Simeone, entraîneur de l’Atlético, ou Thomas Tuchel, coach de Chelsea, interrogés récemment en conférence de presse.
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