Quatre jours après la fusillade qui a fait quatre morts et douze blessés à Strasbourg, Jonas Martin et ses coéquipiers auraient aimé offrir un sourire à leurs supporters. Mais les Alsaciens se sont inclinés ce samedi à Reims (2-1) à l’occasion de la 18e journée de Ligue 1.
Alors qu’ils avaient l’occasion d’intégrer provisoirement le top 5, ils voient les Rémois leur passer devant au classement et glissent à la neuvième place. Après la rencontre, Thierry Laurey a assuré que ses joueurs n’avaient pas été perturbés par le contexte qui a précédé leur déplacement à Delaune.
« On ne pouvait pas espérer mieux qu’un nul »
« Au contraire, les joueurs savaient qu’une fois sur le terrain, ils devaient faire abstraction. Si on avait été à Strasbourg, on aurait pu avoir la tête à ça. Mais là, on était à Reims, on n’avait aucune raison d’y penser, même si on le gardera en nous, on y repensera très souvent. Ce n’est pas du tout une excuse. Il y avait plus de cœur et d’engagement du côté rémois », a souligné l’entraîneur du Racing, qui n’a pas apprécié les 45 premières minutes de son groupe. « Sur la première période, on a eu trop de déchet, trop de mal à s’adapter au terrain », a-t-il insisté.
« Le premier but rémois vient d’une erreur d’inattention puisqu’un joueur se retrouve seul à 20 mètres. Et ça nous a encore perturbé un peu plus. On était en dedans en première mi-temps, on n’a pas fait ce qu’il fallait. Après, la seconde période a bien démarré et on pensait avoir fait le plus dur en égalisant. Puis il y ce coup franc. On ne pouvait pas espérer mieux qu’un nul mais on n’a pas réussi à le préserver », a assuré Laurey. Strasbourg tentera de relever la tête mercredi face à l’OM en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue.
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