« Si nous les avons choisis, c’est qu’il y a de l’ambition ! » Les mots de Bernard Caïazzo, le président du conseil de surveillance de l’AS Saint-Etienne, sont sans équivoque. Alors que le club a ouvert des négociations exclusives avec le fonds d’investissement américain Peak6, qui est également actionnaire minoritaire de l’AS Roma et de Bournemouth, le dirigeant stéphanois a expliqué à RMC Sport les ambitions de cet éventuel repreneur.

« Ils souhaitent faire de l’ASSE leur vaisseau-amiral, leur joyau », avoue Bernard Caïazzo. « En France, on parle d’un Big Four. Le groupe Peak6 souhaite que l’AS Saint-Etienne intègre cela. Que ça devienne un Big Five », explique-t-il. Pour cela, le fonds d’investissement, actionnaire majoritaire du Dundalk FC (Irlande), pourrait fonctionner sur le modèle de Red Bull, avec des clubs satellites.

« La question, c’est comment aller plus loin ? »

« C’est la modernité qui veut ça. A partir du moment où on nous dit que l’AS Saint-Etienne sera le club joyau, c’est ce projet-là qui nous a intéressé. Ce qui m’intéresse, c’est l’avenir de l’AS Saint-Etienne. La question, c’est comment aller plus loin? Ce qui est sûr, c’est que nos amis américains ne viennent pas pour faire exactement la même chose que nous », poursuit Bernard Caïazzo.

Un projet dans lequel le futur président des Verts pourrait s’appeler Jérôme de Bontin, éphémère président de Monaco (d’avril 2008 à février 2009) et ancien directeur général des New York Red Bulls. Sur le Rocher, il était arrivé avec de grandes ambitions avant de voir son projet s’écrouler. L’une de ses priorités était d’exporter la marque « Monaco » à l’international. Pour cela, il avait fait venir avec plus ou moins de réussite l’Américain Freddy Adu et le Sud-Coréen Chu-Young Park en Principauté. Et si l’expérience s’est soldée par un échec cuisant, ce passé n’inquiète pas Bernard Caïazzo outre mesure.

« De Bontin, quelqu’un de très rigoureux »

« A l’époque, on s’entendait très bien. J’ai senti quelqu’un de très rigoureux et professionnel. Mais ce que je regarde, c’est que quand on a une discussion sur le football moderne, on partage les mêmes points de vue: l’ambition, la vision internationale, l’utilisation des nouvelles méthodes. Il y a une école moderne du football. L’ASSE était dans une école un peu old-school. Mais si vous voulez être compétitif, il faut être aussi dans la modernité du football », assure-t-il.

Selon le président des Verts, cette offre n’était pas la plus intéressante financièrement. Mais lui et Roland Romeyer, le président du directoire, ont retenu la candidature de Peak6 car c’était celle qui se rapprochait le plus des desseins des deux hommes pour leur club. « On n’a pas envie que Saint-Etienne soit dans la deuxième division du football européen. Il faut que notre club soit au plus haut niveau possible. Et ça demande des moyens financiers que Roland Romeyer et moi nous n’avons pas », précise Bernard Caïazzo.

http://rmcsport.bfmtv.com/football/st-etienne-a-l-americaine-bernard-caiazzo-l-assure-peak6-souhaite-faire-de-l-asse-un-joyau-1446141.html

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