Ecarté depuis plusieurs mois, Stéphane Ruffier ne devrait plus rester longtemps lié à l’AS Saint-Etienne. Une conciliation est même prévue dès mardi prochain entre les différentes parties, afin de régler les modalités de son départ. Mais rien n’est acté et les Verts et le clan Ruffier ne devraient pas tomber d’accord. 

Comme rappelé par le journal L’Equipe ce vendredi, l’ASSE cherche à se débarrasser de son joueur de 34 ans depuis le mois de juin. Lors de la rencontre à venir, le club stéphanois produira, face à l’entourage de Ruffier, des éléments qui, à ses yeux, suffisent pour lancer une procédure de licenciement pour faute grave.

Saint-Etienne espère économiser un gros salaire

Les éléments en question sont minces et déjà connus. Les Verts reprochent notamment à leur gardien d’avoir refusé de participer à une séance d’entraînement puis d’avoir quitté un autre entraînement dix minutes avant son terme. Troisième motif pour mettre fin à son contrat: Stéphane Ruffier est accusé de ne pas avoir porté de masque à proximité du bâtiment des joueurs professionnels pendant la crise sanitaire.

Mais derrière ces trois éléments pour lancer une procédure de licenciement, Saint-Etienne espère se séparer de l’un des plus gros salaires de son effectif. Avec un contrat de 200.000 euros nets par mois jusqu’en juin 2021, Stéphane Ruffier pourrait coûter près de deux millions d’euros au club. Un montant que Saint-Etienne souhaite donc économiser afin de recruter lors du mercato hivernal.

La direction de l’AS Saint-Étienne sait que, prises indépendamment, les fautes qu’elle reproche à Stéphane Ruffier semblent mineurs mais estime avoir averti son joueur à plusieurs reprises. L’ASSE compte sur la répétition de ces actes, vus comme des insubordinations.

Ruffier va refuser de négocier

Le clan de Stéphane Ruffier ne compte pas se laisser faire en acceptant le licenciement. Lors de la conciliation du 15 décembre, le gardien de 34 ans refusera de négocier son départ. En raison du contexte actuel, aucun club ne peut lui proposer des conditions aussi avantageuses et le souhait du joueur est donc d’aller au bout de son contrat, quitte à boucler une saison blanche. L’affaire devrait donc aboutir par une procédure devant les Prud’hommes.

Un passage devant le conseil des Prud’hommes aurait peu de chances d’aboutir en faveur de l’ASSE. Mais la durée d’une telle procédure permettra aux Verts de dégager de la masse salariale jusqu’au jugement (en général 12 à 36 mois, date à laquelle si le tribunal leur donne raison, ils n’auront rien à payer. Dans le cas contraire, ils devront payer les six mois de salaire plus de probable dommages intérêts au nom du préjudice moral par exemple). Outre l’épineux dossier Ruffier, Saint-Etienne se trouve déjà empêtré dans des procédures aux Prud’hommes avec Ghislain Printant et un autre salarié.

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