On ne reverra plus Franck Ribéry fouler les pelouses de la Bundesliga sous le maillot du Bayern Munich. Le 18 mai dernier, le Français de 36 ans a joué son dernier match de championnat avec le club bavarois. Après une belle victoire contre Francfort (5-1), le milieu offensif gauche a reçu un vibrant hommage de la part des supporters et des dirigeants.
Uli Hoeness, l’emblématique président du Bayern l’a félicité et a salué une vraie légende du club munichois. Invité de Team Duga ce mardi, le Français a évoqué le lien unique qui l’unit à son dirigeant.
« J’ai senti la grande présence de monsieur Uli Hoeness »
« Pour moi cela a été comme un deuxième papa, c’est une personne avec un grand cœur a, expliqué Franck Ribéry sur RMC. Il m’a toujours aidé. Parfois j’ai connu des moments difficiles mais j’ai senti une grande présence de monsieur Uli Hoeness. Cela a été une personne extraordinaire pour moi pendant ces douze ans. Tout simplement. »
Pour comprendre l’affection de l’international tricolore aux 81 sélections pour son président, il convient de rappeler que le Bayern Munich a toujours soutenu son joueur. Quelles que soient les polémiques qui pouvait le toucher, l’institution bavaroise a fait front. Et en particulier le président Hoeness.
Pendant les temps de convalescence ou dans les coups durs, le patron du Bayern n’a jamais lâché son protégé. « On sait aussi que dans les moments où nous ne sommes pas bien, il faut se rependre en mains, a poursuivi l’ancien joueur de l’OM. Mais tout de suite Uli Hoeness ou Karl-Heinz Rummenigge sont là et viennent nous voir. Cela prend peut-être 10 ou 15 minutes, le temps d’une petite réunion. Et ensuite c’est reparti. »
Le Bayern, un club familial
Outre « Papa Uli », tout le Bayern a fonctionné comme une petite famille. « Comme je l’ai souvent répété, c’est un club familial. En son sein se trouvent de grands messieurs qui connaissent vraiment le foot. Ils aiment leur club et leurs joueurs, a conclu Franck Ribéry. Il y a une pression parce que le Bayern c’est une machine. C’est un club qui veut gagner chaque année. Même parfois quand on gagne, cela ne plaît pas forcément président parce que le jeu n’a pas bien fonctionné. […] Que cela soit Uli Hoeness ou Karl-Heinz Rummenigge ce sont de grands messieurs. »
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