Le VAR vole parfois la lumière à un match de Ligue 1. Même quand il ne fonctionne pas. Ce fut le cas de la rencontre de la 8e journée Rennes-Toulouse (1-1) au Roazhon Park. Un match marqué par la défaillance due de l’assistance à l’arbitrage vidéo. Un problème technique a rendu le VAR inutilisable au milieu de la première période.
L’entraîneur toulousain Alain Casanova explique la situation: « Le 4e arbitre est venu à une dizaine de minutes de la fin de la première mi-temps me dire que le VAR n’était pas opérationnel. On a été convoqué avec Sabri Lamouchi et les deux capitaines à la mi-temps pour nous le confirmer. Il y avait un problème tout simplement. Ça aurait pu nous coûter cher. »
Cher, car avec le VAR, Leya Iseka n’aurait peut-être pas été expulsé et le penalty marqué par M’Baye Niang pour Rennes aurait peut-être été annulé. Les deux actions sont en tout cas discutables.
Jullien n’a « pas compris »
L’arbitre de la rencontre a même reconnu s’être peut-être trompé sur le penalty rennais, raconte Christopher Jullien: « Depuis le début de la saison, le VAR a toujours marché contre nous. Je n’ai pas compris. L’arbitre me dit: ‘Je ne peux pas revenir sur ma décision, le VAR ne marche pas. Votre défenseur (Todibo) a pris le ballon mais il y a penalty ! Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ?' » Peut-être ce qu’il s’est passé.
Concrètement, le car avec les arbitres vidéo ne recevait plus les images habituelles avec les multiples angles de caméra pour juger les actions, mais seulement le signal international du diffuseur télé. Le cadre n’était pas légal pour se servir de ces images tel un VAR alternatif. M.Leonard et ses assistants sur le terrain sont donc revenus à un arbitrage classique.
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