Qui a dit que Rennes ne savait pas gagner? Qui a dit que les Bretons perdaient toujours en finale? Les Rouge et Noir ont enfin vaincu la malédiction des finales perdues. Ce samedi soir au Stade de France, les Bretons étaient pourtant loin d’être les favoris de la finale de la Coupe de France. Face à PSG, les Rennais partaient avec l’étiquette du challenger, fort d’un parcours historique en Ligue Europa.
Mais à l’heure de défier les champions de France, difficile de se défaire de cette étiquette de club de losers. Les chiffres sont impitoyables. Pas un titre depuis 48 ans (une finale de Coupe de France remportée en 1971 contre Lyon), et surtout trois défaites en finale contre Saint-Etienne (en Coupe de la Ligue en 2013) et le voisin guingampais en Coupe de France (2009 et 2014).
Stéphan: « La qualification européenne va permettre au club de continuer à grandir »
C’est donc lors de cette finale a priori déséquilibrée, au bout du suspense, que les joueurs de Julien Stéphan sont allés écrire, enfin, une nouvelle ligne au palmarès d’un club vieux de 87 ans.
« C’est exceptionnel, c’est tout le paradoxe du Stade Rennais: on gagne le jour où on ne nous attendait pas, jubile le coach breton au micro de France 2. Les joueurs ont fait un match magnifique d’organisation, de courage, d’abnégation. Cela vient ponctuer une saison d’émotions. La qualification européenne va permettre au club de continuer à grandir. D’avoir cette Coupe de France va permettre de ne plus passer pour une équipe de losers. » Une bonne chose de faite.
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