Il réclamait un « labrador » pour le VAR et se demandait si le Stade de Reims dérangeait… Jean-Pierre Caillot a beaucoup animé la fin du match nul entre Reims et Lille dimanche (1-1), dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1. Le président du club rémois, surprenant sixième du championnat, déplorait une main d’Adama Soumaoro non sifflée en toute fin de rencontre.
« Vous pensez qu’il n’y a pas penalty? Très bien, cela fait partie des discussions que j’ai pu avoir avec l’arbitre du match, avec lequel on a discuté très calmement une demi-heure après. Mais revoyez les images du match qu’on a fait face à Dijon: il y a égalisation, c’est à peu près la même situation, explique-t-il dans Team Duga sur RMC Sport. Il y a deux choses qui m’ont fait bondir. La première, c’est le manque de cohérence d’un match à l’autre sur des faits de jeu similaires. La deuxième, c’est qu’à l’aller à Lille, on se fait égaliser sur un penalty et l’arbitre ne va pas voir le VAR alors qu’on est à la 95e minute. Et dimanche, de la même façon, il ne va pas voir. Il montre à tout le stade qu’il est allé vérifier… »
« On va dire qu’à chaud, parfois… »
« Je ne suis pas connu pour discuter des décisions d’arbitrage en permanence. Qu’on dise qu’il n’y ait pas penalty, ok. On regarde le VAR et on dit qu’il n’y a pas penalty, poursuit Jean-Pierre Caillot. Et on revient 15 jours avant… Mais on ne va pas passer notre vie là-dessus. Quoi qu’il en soit, le Stade de Reims a réussi sa saison. »
Le président de Reims a tout de même confessé à demi-mot, avec le sourire, une petite exagération dans les termes choisis. « La phrase ‘on dérange’? Je pose une question parce que tout le monde est surpris qu’on soit là, explique-t-il. J’ai un entraîneur et un staff qui travaillent terriblement, des joueurs qui ont de la motivation, qui sont hyper contents de tout ce qu’il se passe. Mon rôle, c’est de faire respecter leur travail. Mais c’est la fin de mon intervention… On va dire qu’à chaud, parfois… »
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