C’est bel et bien la crise au Real Madrid. Défaits à domicile face à Levante (1-2) ce samedi lors de la neuvième journée de Liga, les champions d’Europe ont concédé leur troisième défaite de rang toutes compétitions confondues et n’ont plus goûté à la victoire depuis cinq matchs. Une série noire qui pourrait coûter sa place à Julen Lopetegui. Plus que jamais sur la sellette, l’entraîneur merengue peut-il être démis de ses fonctions dans les prochaines heures?
C’est peut-être la question que se pose actuellement son président Florentino Perez, alors que le Real aborde une semaine capitale. Au menu, la réception du Viktoria Plzen mardi en Ligue des champions (en direct sur RMC Sport) et surtout le clasico face au Barça dimanche au Camp Nou (16h15). A la tentation de l’électrochoc s’oppose le risque de gâcher la préparation du rendez-vous le plus attendu de l’année par les socios.
L’opinion public veut son départ avant le clasico
Pour 60% des internautes interrogés par Marca, la direction du Real aurait raison de virer l’ex-sélectionneur de la Roja avant le choc face au Barça. D’après la Cadena SER, le coach a rencontré son président après cette nouvelle déconvenue durant une quinzaine de minutes à Bernabeu. Il serait reparti de l’écrin madrilène avec le sentiment qu’il sera encore sur le banc mardi en C1. Une tendance renforcée par le soutien appuyé de son vestiaire.
Il a les cadres du vestiaire avec lui
« Il n’est jamais bon de changer d’entraîneur, surtout pas pour un groupe de joueur, estime le capitaine Sergio Ramos. C’est vrai que c’est plus facile de parler de ça quand les résultats ne suivent pas mais de mon point de vue c’est un peu opportuniste. Il faut garder la tête froide. Nous, les joueurs, ne prenons pas de décisions sur l’identité de celui qui doit entraîner, c’est du domaine des dirigeants. La seule chose que je puisse dire comme capitaine, c’est que Julen a le soutien de tout le vestiaire, de tous les joueurs. Il n’y a qu’ensemble que nous pouvons renverser la tendance. »
Même défense du côté de Marcelo. « Nous sommes à mort avec l’entraîneur, a lancé le Brésilien sur BeIN Sport. Le « mister » nous dit les choses clairement, il nous traite super bien. Parler de recruter (un autre coach) me semble injuste alors qu’on n’est qu’au début de la saison. » Sur le terrain comme sur le banc, un constat s’impose: il est toujours difficile de passer après Zinedine Zidane.
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