Première expérience en tant qu’entraîneur d’une équipe première et… premiers matches de Ligue des champions qui se profilent. Pas mal pour faire ses gammes en tant que coach numéro 1! Thierry Henry a pourtant suivi un apprentissage plutôt classique depuis son retrait des terrain en 2014.
« Avec ce qu’il s’est passé pour l’équipe de Belgique, les gens ont commencé à dire ‘peut-être que’ »
Désormais en poste à Monaco, le meilleur buteur de l’histoire des Bleus a passé ses diplômes et appris son nouveau métier. En toute humilité. « Il faut passer par la petite porte, essayer qu’elle soit de plus en plus grande. Parfois, tu pars par la petite porte, parfois personne n’ouvre la porte (rires). J’ai passé mon premier degré, mon deuxième, mon troisième, cela m’a pris trois ans, rappelle Thierry Henry. Quand il fallait ramasser les maillots des jeunes du centre d’Arsenal, je le faisais, les serviettes mouillées dans le vestiaire… Ce n’est pas un problème. Quand le coach en sélection me demander de mettre les plots, de les enlever, il faut le faire. »
C’est finalement le beau parcours de la Belgique au Mondial, alors qu’il officiait en tant qu’adjoint en charge des attaquants, qui l’aura mis dans la lumière pour un possible poste de numéro 1. « Après le troisième degré, on est partis en Coupe du monde. Avec ce qu’il s’est passé pour l’équipe de Belgique, les gens ont commencé à dire ‘peut-être que’…, poursuit Henry Mais il faut commencer par le commencement. Impatient, non. Mais j’ai envie de commencer, c’est sûr. »
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