> L’OM, une équipe retrouvée
Troisième du championnat à l’issue de la 30e journée, dernière équipe française toujours en lice en coupe d’Europe (il jouera son quart de finale d’Europa League face à Leipzig les 5 et 12 avril), l’Olympique de Marseille présente des arguments convaincants cette saison. Et au-delà de ses résultats comptables, l’OM séduit par son jeu. Comme l’expliquait Christophe Dugarry dans Team Duga, le club phocéen a trouvé un vrai état d’esprit d’équipe cette année, qui lui permet de jouer les têtes d’affiche.
« Il y a des imperfections côté Marseillais (…) mais ils ont un gros avantage par rapport à d’autres équipes, c’est que c’est une vraie équipe. (…) Ça fait plaisir à voir parce qu’on voit une équipe qui progresse, qui se bat avec ses arguments, qui n’a pas de suffisance ».
Un point de vue partagé par Emmanuel Petit.
« C’est une équipe qui ne ferme jamais le jeu, qui propose un jeu de plus en plus attrayant, qui monte en puissance. C’est à se demander quelle est leur limite. C’est une équipe en pleine confiance, avec des joueurs épanouis. (…) Les voyants sont au vert du côté de Marseille », expliquait-il au micro de RMC Sport le 18 février.
> Nantes, la surprise du début de saison
Alors qu’on attendait une bataille entre Bordeaux, Nice ou encore Saint-Etienne, la course à l’Europe présente des protagonistes inattendus, voire inédits, en cette fin de saison 2017-2018. Parmi ces équipes, le FC Nantes continue d’impressionner. Et malgré une bonne édition 2016-2017, avec une 7e place pour 51 points, peu étaient les bookmakers à parier sur la stabilité de Nantes cette année.
Avec 44 points et une 6e place provisoire à l’heure actuelle, le club de la Loire peut espérer réaliser une bonne opération. Après un début de saison canon, et quelques victoires de prestige, notamment face à Monaco (1-0 le 29 novembre), Nantes a su nourrir l’espoir tout au long de la l’année. Des bonnes performances qu’il a pu enchaîner grâce à un état d’esprit combatif, qu’il a su développer notamment grâce à son entraîneur Claudio Ranieri, arrivé en juin dernier.
Le coach italien annonçait en conférence de presse, début décembre 2017:
« Je veux une équipe ambitieuse. Je ne veux pas d’une équipe qui se repose après avoir fait un bon match. Dans le sport, il faut toujours aller de l’avant. C’est cet état d’esprit que j’essaye d’inculquer à mes joueurs. »
Mission réussie un an plus tard à la vue de l’état d’esprit des Nantais cette saison.
> Rennes, la remontée incroyable
Juste devant Nantes au classement, on retrouve Rennes, à une longueur d’avance sur les Canaris. Les Bretons sont sans conteste les joueurs ayant réalisé la plus belle progression sur le plan comptable depuis le mois d’août. Seulement 16e après la 10e journée et un début de saison chaotique, le Stade Rennais a su se relever pour se mêler à la course à l’Europe.
Malgré des résultats en dents de scie, avec notamment des difficultés à domicile (seulement 6 victoires au Roazhon Park sur 14 matchs joués), ponctuées de quelques défaites lourdes (1-4 face au PSG le 16 décembre, 0-3 contre l’OM le 13 janvier), le Stade Rennais a su se relever pour s’imposer comme un sérieux prétendant à la Ligue Europa. Un espoir qu’il conserve notamment grâce à ses pépites Ismaila Sarr (trois buts au mois de mars depuis son retour de blessure) et Wahbi Khazri (9 buts depuis le début de la saison).
> Dijon, quasi-intouchable à domicile
Autre belle surprise de cette édition 2017-2018, le Dijon FCO a fait de son stade un terrain presque impénétrable. Avec 9 matchs gagnés pour seulement 3 défaites, il est devenu très difficile pour les autres équipes de réaliser un résultat au stade Gaston-Gérard. Le DFCO est d’ailleurs, à l’aube de la 31e journée, invaincu à domicile depuis la réception du PSG (1-2 le 14 octobre). Et pointe à la 4e place du classement à domicile du championnat.
Ses résultats bien plus mitigés à l’extérieur ne permettent toutefois pas au club de titiller les grosses écuries de championnat. Mais avec 38 points, les Bourguignons ont déjà quasiment assuré leur maintien, et ne sont qu’à 7 points de la 5e place. De belles performances que Dijon doit notamment à son attaquant cap-verdien, Julio Tavares, qui a trouvé le chemin des filets à 7 reprises depuis la trêve hivernale, soit presque le double de la première partie de saison (11 buts au total).
> Montpellier, le petit effectif qui joue l’Europe
Un peu à l’image de Nantes, Montpellier parvient depuis le début de la saison à déjouer les statistiques. Malgré un effectif plutôt serré, le club de l’Hérault pointe à la 7e place avec 42 points à l’issue de la 30e journée, et peut toujours rêver d’Europe.
Avec seulement 25 buts encaissés, Montpellier est la deuxième meilleure défense de L1 (derrière le PSG, 21 buts encaissés, et devant Nantes, 3e meilleure défense pour 30 buts encaissés). Une situation qu’elle doit notamment à son entraîneur Michel Der Zakarian, qui privilégie un jeu basé sur la « défense collective ». Une stratégie payante, qui permet à son équipe de jouer les premiers rôles cette saison, après une amère 15e place l’année dernière, en étant seulement 18e défense.
Cette nouvelle stabilité satisfait le président du club Laurent Nicollin, qui espère recruter encore d’autres joueurs au mercato pour continuer la progression du Montpellier Hérault Sport Club.
« Si on fait une belle saison, c’est que les joueurs ont fait des bons matchs », a-t-il analysé au micro de RMC Sport. « On veut essayer de garder notre ossature et recruter deux ou trois joueurs pour encore vivre une saison intéressante et essayer de terminer dans les dix premiers une fois de plus ».
VIDEO: Jean-Michel Larqué a un message pour vous
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