A l’image de la douce euphorie qui accompagne les Bleues, la Coupe du monde féminine de football qui a débuté vendredi au Parc des Princes est pour l’instant une réussite. Mercredi, l’Allianz Riviera de Nice affichera même complet pour le deuxième match des joueuses tricolores contre la Norvège (21h). Pour les supporters désireux de se rendre dans les stades pour vivre la compétition, cet engouement a un coût. Entre Paris, Le Havre ou Valenciennes, trois villes hôtes du Mondial, il n’est pas le même.
L’addition la plus salée à Paris
Le site HomeToGo.fr, spécialisé dans la recherche de locations de vacances, a calculé le prix moyen qu’un supporter devra payer en comptant les billets (un « pack ville » regroupant tous les matchs dans un même stade en catégorie 1), l’hébergement et les repas. Sans surprise, c’est à Paris que l’addition est la plus salée.
Avec sept matchs dont le match ouverture de l’équipe de France contre la Corée (4-0), un huitième de finale et un quart, le coût du pack ville est de 254 euros. Si on ajoute l’hébergement (1.435 euros) et les repas (56 euros), il faudra tabler sur 1.745 euros de budget pour suivre le Mondial dans la capitale, soit un coût moyen de 249 euros par jour. Le budget le plus cher devant Nice (1.022 euros pour six matchs dont France-Norvège mercredi soir).
Le Mondial low cost, c’est au Havre
Si vous rêvez d’assister à la Coupe du monde à moindre frais, mieux vaut aller au Havre ou à Reims. La cité normande accueille sept matchs, comme Paris, dont un quart et surtout le 8eme de finale des Bleues si elles terminent premières de leur groupe. Le budget total: 797 euros, soit 114 euros par jour. Pour vibrer au stade Auguste-Delaune de Reims (6 matchs mais aucun des Bleues), la facture s’élèvera à 780 euros.
Vous vous en fichez des matchs de poules? Vous ne vous intéressez qu’à la finale et aux demies? Alors préparez la CB. Car au Groupama Stadium de Lyon, théâtre des trois matchs les plus attendus du Mondial du 2 au 7 juillet, le prix total s’élève à 542 euros (194 euros pour les billets, 321 d’hébergement et 27 pour les repas). Mais si les partenaires d’Eugénie Le Sommer sont encore en course pour le sacre mondial, le prix en vaut sans doute la chandelle.
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