Javier Pastore l’esthète, l’idole du Parc des Princes, premier gros transfert du club de la capitale sous l’ère QSI, est fier d’avoir inscrit son nom dans l’histoire du PSG. « C’était un très beau projet, j’ai beaucoup grandi en tant que joueur, a-t-il confié à Tyc Sports. J’ai joué avec des idoles, des références du football mondial. C’était beau de pouvoir partager cela avec autant de joueurs de ce niveau et d’avoir été dans ce club pendant sept ans. » Pendant toutes ces années, le club de la capitale a écrasé et continue de dominer outrageusement le championnat domestique. Il n’est en revanche jamais parvenu à se hisser dans le dernier carré de la Ligue des champions.
Un échec que le milieu de terrain argentin attribue à la trop faible adversité rencontrée. « Ces dernières années, en Ligue 1, le PSG est très largement supérieur aux autres équipes, avec de très fortes individualités, a constaté Javier Pastore, très sévère avec le championnat de France. Les matches sont pliés en première période et vous ne continuez pas sur le même rythme pendant 90 minutes. C’est pourtant ce que réclame un match de Ligue des champions, vous ne pouvez pas dormir une seule seconde. En France, tu peux passer un mois entier à jouer des équipes qui t’affaiblissent. »
Pastore: « Je n’ai jamais pensé à être le meilleur du monde »
Joueur intelligent et élégant sur le terrain, extrêmement doué techniquement, mais souvent critiqué pour son inconstance et sa fébrilité, Javier Pastore est revenu sur les conditions de son arrivée dans la capitale. « Quand je suis arrivé à Paris, je sortais d’une excellente saison avec Palerme, s’est-il souvenu. Je me sentais comme un leader sur le terrain. Quand des joueurs comme Ibra (Zlatan Ibrahimovic) sont arrivés, il a pris la responsabilité de l’équipe. C’était lui, la star. Je n’ai pas arrêté de jouer, mais je l’ai laissé prendre la place de la star. J’ai toujours eu cette mentalité de vouloir gagner, mais je n’ai jamais pensé à être le meilleur du monde. »
« El Flaco » défend souvent son style de jeu et une vision du football qu’il partage avec Neymar. Mais le Brésilien, contrairement à son ancien coéquipier, nourrit de très hautes ambitions. « Je sais que dans sa tête, il s’imagine devenir le numéro un, confirme Pastore. Les conditions sont réunies, il s’entraîne bien. A chaque match, quand il est bien, il peut le faire gagner à son équipe. Je pense qu’il peut donner encore plus que ce qu’il a déjà offert jusqu’à maintenant. Chaque joueur doit se trouver au bon moment dans une équipe qui pourra lui permettre de réaliser ce bond en avant, ce qui n’est pas chose facile. Nous parlons du niveau de Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Il a la mentalité, et la condition physique pour y parvenir. »
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