Pour la seconde année de suite, le PSG a été stoppé dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions par le Real Madrid. Lors du match retour au Parc des Princes, les joueurs du club de la capitale, qui n’avaient pas manqué de faire part de leur détermination à renverser le club Merengue sont finalement restés bien plus réservés sur la pelouse (1-2).
Interrogé dans L’Equipe sur le manque de leaders à Paris, Thiago Motta évoque le management d’Unai Emery, qui a pu, malgré lui, éteindre certaines velléités.
L’exemple d’Ancelotti
« Pour avoir des leaders, il faut leur donner de l’espace pour s’exprimer, des responsabilités », lance le milieu de terrain italien de 35 ans, passé notamment par le Barça et l’Inter.
Motta, qui a été dirigé par Carlo Ancelotti à Paris entre 2013 et 2015, raconte comment le manager italien était capable de pousser ses joueurs à prendre la main: « C’est une manière de travailler, de gérer un groupe. Carlo (Ancelotti) était capable de me dire: « Aujourd’hui, contrôle le milieu de terrain. » Là, tu te sens impliqué et, si ça se passe mal, c’est de ta faute, pas celle du coach. Si l’entraîneur travaille différemment, il faut l’accepter. Ce n’est pas une critique envers Unai (Emery), il aime tout contrôler. Ça peut être bien aussi, mais on ne peut pas dire ensuite qu’il n’y a pas de leader. »
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