Cette fois, la « peur » décrite par Thomas Tuchel n’a pas pétrifié les Parisiens. Malgré la défaite 2-1 à l’aller en Allemagne, le Paris Saint-Germain s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions en battant 2-0 le Borussia Dortmund au retour.

L’issue de cette double confrontation n’était pas inéluctable, non seulement parce que le pourcentage d’équipes s’étant qualifiées après le premier résultat était de 56%, mais aussi parce que le club de la capitale était privé de ses supporters à cause du huis clos causé par l’épidémie de coronavirus. Mais par rapport aux années précédentes, meurtries par des éliminations rocambolesques, le groupe a sans doute profité d’un état d’esprit très positif.

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Cela s’est d’abord vu dès l’arrivée des footballeurs et du staff au Parc des Princes, dans la chaude ambiance des milliers de supporters parisiens venus malgré tout remplir leur rôle de douzième homme aux abords du stade. « Honnêtement, on a eu une bonne atmosphère dans le bus. On a chanté ensemble, c’était spécial. Avant le match, je me suis dit: OK, je veux qu’on joue avec cet état d’esprit », a commenté Thomas Tuchel au micro de RMC Sport. À leur descente du car, les joueurs sont apparus tout sourire et très détendus. D’humeur très complice avec Kylian Mbappé, Neymar s’est même permis d’enchaîner quelques pas de danse dans les couloirs menant aux vestiaires. Une marque de décontraction réalisée sous les yeux… des adversaires. Au même moment, les membres du Borussia Dortmund prenaient également leurs quartiers.

Neymar et Di Maria ont fait les efforts

Sur le terrain, outre la dimension tactique et les performances individuelles, les joueurs ont répondu présent dans l’implication. À l’issue du match aller, le faible nombre de kilomètres parcourus avait été pointé. Il s’agissait du plus faible total des huitièmes de finale. Dès la mi-temps au Parc des Princes, les statistiques faisaient état d’une plus grande débauche d’énergie. À la pause, RMC Sport dénombrait ainsi 209 courses à haute intensité pour les Parisiens, contre 166 pour les Borussen. « Il faut qu’on garde cette bonne mentalité. On a montré qu’on avait des valeurs », s’est réjoui Marquinhos après le coup de sifflet final.

De surcroît, Neymar et Angel Di Maria, dont les efforts défensifs ont été remis en question depuis le début de l’année, ont semblé être attentifs à fournir les efforts nécessaires pour le collectif. Edinson Cavani, réputé pour ne pas être avare dans ses courses défensives, a également bien aidé par rapport à la première manche. « On a joué comme une équipe. Cette équipe est fiable », a réagi Thomas Tuchel.

Au coup de sifflet final, les joueurs ont pu se défaire de leur « rage », selon les propos de Presnel Kimpembe, pour exprimer une joie conjuguée à un certain soulagement d’avoir enfin brisé la malédiction des huitièmes de finale. Ils se sont ainsi empressés de communier avec les fidèles supporters restés dans la rue durant toute la rencontre. « On a un grand caractère », s’est félicité le président Nasser Al-Khelaïfi, fier de voir que « tout le monde était solide et ensemble ».

https://rmcsport.bfmtv.com/football/psg-dortmund-rage-serenite-l-attitude-des-parisiens-a-ete-determinante-1873383.html

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