Tout le PSG avait la pression. Mais lui encore plus que les autres. Neymar était attendu au tournant lors de la réception de Dortmund, ce mercredi au Parc des Princes, en 8e de finale retour de la Ligue des champions (2-0). Après avoir été blessé lors des deux dernières saisons, l’artiste brésilien n’avait pas le droit à l’erreur lors de ce rendez-vous couperet, disputé à huis clos en raison de l’épidémie de coronavirus.
Et il a su répondre présent pour le 400e match de sa carrière, toutes compétitions confondues (244 buts, 151 passes). Malgré une douleur à l’épaule après un contact en début de match, c’est lui qui a ouvert le score d’une tête dans la surface sur un corner d’Angel Di Maria (28e). Un but fêté par une course rageuse vers son banc, le poing serré. Avant de chambrer Erling Haaland en reproduisant sa célébration.
Des larmes de décompression
Déterminé à arracher la qualification pour les quarts de finale, Neymar, déjà buteur à l’aller dans la Rhur (2-1), a mis du cœur à l’ouvrage. C’est encore lui qui est à l’origine de l’exclusion d’Emre Can dans les dernières minutes. Sa joie intense au coup de sifflet final reflète bien son état d’esprit pour ce choc. Ses larmes de décompression aussi. Souvent critiqué depuis son arrivée, l’ancien crack du Barça, qui a débarqué au stade en dansant avec son enceinte à la main, a enfin vécu le grand soir qu’il attendait avec Paris en Ligue des champions.
Au moment de monter saluer les milliers de supporters massés à l’extérieur du stade, le « Ney » a une nouvelle fois fondu en larmes dans les escaliers. Kylian Mbappé est venu le congratuler, comme beaucoup d’autres partenaires. Avant que la star de 28 ans ne prenne place sur le rebord du Parc, les pieds dans le vide. Pour savourer cet instant de bonheur.
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